En 2018, le célèbre magazine Forbes a consacré une parution sur les capitales les plus sales du monde et dans ce classement, Bamako venait à la 16ème position derrière Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso et devant Pointe Noire. Quelques années plus tard le constat est encore amer et dégoutant car la capitale malienne revêt toujours sa carapace de ville sale et la commune I du district de Bamako ne fait pas honneur. Si la commune I n’est pas la commune la plus sale de Bamako, elle fait quand même partie des communes où l’insalubrité est la première chose qui saute à l’œil de ses visiteurs. Rares sont les familles qui n’ont pas de poubelles pleines d’ordures. Cependant, elles ne trouvent pas preneurs et elles seront obligées incinérer leurs ordures. Dans cette commune, il n’existe plus de dépôt de transit ni de dépôt final, les habitants sont laissés pour compte avec leurs ordures. Les autorités communales semblent plus préoccupées par d’autres problèmes et ne font plus attention à la question d’insalubrité. La commune grouille sous le poids des ordures. A ce rythme, les ordures risqueront d’envahir les devantures de la mairie. Ainsi, les élus communaux sauront qu’il urge de trouver une solution à ce récurrent problème, laquelle solution permettra aux populations de la commune de respirer un air pur et non un air pollué par les ordures incinérées ça et là devant les portes des maisons. La pollution de l’air au sein de la commune I du district de Bamako a des conséquences préjudiciables sur la santé humaine, sur le climat etc. A l’image de la commune I, plusieurs autres communes du district de Bamako souffrent de ce problème d’insalubrité. Des efforts doivent êtres déployés par tous les partis, notamment les autorités communales et les populations pour trouver une solution pérenne. En attendant, les ordures cherchent preneurs et finissent le plus souvent incinérées devant les maisons avec des fumées étouffantes et des odeurs pestilentes.
Moussa Samba Diallo
Source : Le Républicain