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Commune de Moribabougou : L’impasse perdure autour des parcelles à Fombabougou Plateau

Selon l’historique des faits, depuis que les membres de l’association Benkadi ont acquis  leurs parcelles courant 2011, personne d’entre les spoliateurs ne s’est présenté à aucun membre pour revendiquer la propriété desdites parcelles avant 2018. Toute chose qui a suscité de pertinentes questions telles que comment des spoliateurs comme Amara Kanté, Soma Sidibé, Issa Niaré, Drissa Traoré alias Mujao, Aboubacar Sidiki Diarra, Jean Dacko et Drissa Tangara soutenus par le maire Diara Diarra et certains agents de ses services techniques parmi lesquels le service de l’urbanisme, peuvent obtenir des parcelles dans les années 2005 et 2008 jusqu’en 2018 sans visite du lieu ?

 Aussi, le processus de morcellement, une chose prenant assez de temps, comment la mairie peut-elle morceler lesdits lieux sans que ces spéculateurs prédateurs ne s’en rendent compte ? Au-delà de toutes ces questions, Comment la mairie a ordonné les membres de l’association Benkadi à acquérir ces parcelles et effectuer des travaux de construction sans que ces spéculateurs prédateurs ne réagissent ?

Pourtant, selon de sources concordantes les membres de Benkadi ont travaillé conformément à une confirmation par écrit affirmant l’exactitude et l’authenticité des bulletins et permis des membres de l’association sur les mêmes parcelles. A cet effet, dire que celles-ci appartiennent aux spéculateurs se disant acquéreurs des concessions rurales est faux, martèle un membre de Benkadi.

Partant du fait que les membres de l’association Benkadi sont les tous premiers acquéreurs desdites parcelles, également les tous premiers à avoir fait légalement des réalisations dessus, il est arbitraire que ces derniers soient intimidés, certains emprisonnés par la bande de spoliateurs sans foi ni loi, a fulminé un propriétaire coutumier de Fombabougou Plateau.

A ses dires les parcelles des membres de l’association Benkadi  sont situées sur des espaces constituant de champs qui appartenaient à des propriétaires coutumiers de façon légale. Ces dits propriétaires disposent des attestations de propriété sur leurs champs et ce sont eux-mêmes qui ont morcelé leurs champs en passant par les procédures administratives appropriées.

La question qui se pose est de savoir comment la mairie de Moribabougou peut-elle recevoir la demande de morcellement des propriétaires de champs avec toutes les pièces justificatives exigées pour l’approbation de la tutelle, signer les bulletins et attribuer des permis en bonne et due forme puis revenir sur sa décision pour annulation en violation flagrante du délai qu’il dispose pour annuler sa propre décision, a demandé un membre de Benkadi avant de réitéré en ces termes : “Nous n’allons jamais céder aux chantages et intimidations des prédateurs fonciers”.

En outre, la décision d’annulation du maire sur les différents morcellements dont sont issues les parcelles des membres de l’association, est attaquée devant le Tribunal administratif. Donc, les droits de propriété de toutes les parties sont suspendus jusqu’à la décision définitive des tribunaux compétents.

A cet effet, l’association Benkadi demande le recrutement d’un géomètre expert indépendant pour faire toute la lumière sur ce conflit qui prend une ampleur inattendue due au fait que le maire et des agents de ses services techniques ont été insensibles aux propositions faites par les membres de l’association qui exhortaient ces derniers à effectuer une descente sur terrain pour s’imprégner des réalités et proposer des remèdes avant qu’il ne soit trop tard.

Cri de cœur de Dio Traore, président de l Benkadi :

“Déjà certains des adversaires de Benkadi, notamment Drissa Tangara, Torodofa Sidi Traoré et Diawoye Traoré ont introduit des requêtes aux fins de démolition des travaux réalisés par certains des membres de Benkadi au niveau des tribunaux dont celui de Kati et de la Commune I. Benkadi déplore le fait que suite à ces requêtes devant les tribunaux, par la suite des soit-transmis envoyés aux brigades de gendarmerie qui remettent des convocations à ses membres puis les arrête pour les mettre à la garde à vue dont les délais légaux sont souvent dépassés. Il est regrettable que chacun des procès-verbaux (PV) soit généralement dressé en faveur des plaignants. Il serait très judicieux que les procureurs renvoient des PV à l’information au lieu de trancher sur la base des PV. Cela permettrait davantage de voir les réalités en face et d’éviter des prises de décisions discutables. Nous faisons par exemple allusion au soit-transmis de Mme Diarra Aminata Traore contre Issa Niaré, lequel a été classé par Mme Awa Dembélé, substitut du procureur de la Commune I, qui a fait un classement sans suite au motif d’absence d’infraction à la loi pénale alors que Issa Niaré a bel et bien cassé la construction de Mme Diarra Aminata. Un autre soit-transmis fait par le même magistrat de la part d’Aboubacar Sidiki Diarra, agent de la protection civile, qui se fait géomètre, contre Bakary a été fini par la mise sous mandat de ce dernier. Quand bien même Aboubacar Sidiki Diarra avait bien dit que c’est Oumar Kanfana qui a cassé ses briques d’une valeur de 500 000 F CFA. Son propre témoin ayant démenti cela, il s’est retourné contre Boukary Coulibaly en l’accusant de menace de mort et que c’était lui qui a cassé ses briques au lieu d’Oumar Kanfana. Bakary Coulibaly sous mandat actuellement, a dit qu’il n’a pas du tout cassé. Mais le procureur insiste et lui demande de s’engager à payer.  Et pour avoir répondu qu’il ne peut pas payer quelque chose qu’il n’a pas cassé, le procureur a dressé mandat. Or en pareil cas, il était préférable de demander un constat d’huissier pour établir la vérité. Sinon un constat d’huissier fait par l’association Benkadi dénombre 276 briques dont 46 cassées et ce sont des ânes qui ont marché sur ces briques. Dans toute la procédure judiciaire, nous apprécions la décision rendue par le 1er substitut du procureur de la Commune I même s’il a fait un classement sans suite à notre défaveur”.

En dépit de tous ces problèmes  une problématique se pose sur les origines des différents papiers desdites parcelles

Certains membres de l’association Benkadi disposent des lettres d’attribution du cercle de Kati et de la sous-préfecture de Kalabancoro tandis leurs adversaires disposent des lettres d’attribution du préfet de Kati sur les mêmes parcelles.

A ce sujet les pertinentes questions qui se posent et dont les réponses pourront édifier plus d’un sur la situation sont : Est-ce que c’est le précédent préfet Mamadou Sylla qui a fait un nouveau morcellement sur son ancien morcellement ? Est-ce l’actuel préfet du cercle de Kati qui a morcelé de nouveau les superficies déjà morcelées par son prédécesseur ? Comment le préfet de Kati et le sous-préfet de Kalabancoro peuvent s’empiéter dans le morcellement des mêmes superficies?

Malgré toutes les dénonciations de l’association Benkadi, elle reconnait que la première proposition de la gendarmerie du camp I est la meilleure voie pour rétablir la vérité, laquelle exige la présence des deux parties avec leurs différents géomètres. Une méthodologie que les prédateurs fonciers ont carrément refusée puisqu’elle dévoilera tout sur les complots qu’ils programment de jour en jour.

Il est important de signaler que les parcelles FM, objet du litige, n’ont pas de permis délivrés par le préfet. C’est maintenant que les prédateurs sont en train de faire les permis des lettres d’attribution à la mairie de Moribabougou.

Dognoume Diarra

L’œil du Péon

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