La criminalité dans nos grandes villes a atteint des proportions très inquiétantes au point que la présence des forces de sécurité n’est plus dissuasive pour les malfrats qui règnent désormais en maitres absolus tel un renard qui marque son territoire. En tout cas, ce fait insolite illustre parfaitement cet état de fait. En effet, les éléments du Commissariat de police de Kalabancoro ont été pris à partie dans un échange de tirs, dans la matinée du mercredi 05 octobre 2022, par quatre véritables hors-la-loi qui ont ouvert le feu sur des policiers en patrouille à Tièbani (un quartier périphérique de Bamako).

De sources policières, le mercredi 05 Octobre 2022 aux environs de 06 heures du matin dans une des rues de Tièbani, un quartier périphérique de Bamako, six individus sur trois motos ont en effet ouvert le feu sur une équipe de patrouille de police du Commissariat de police de Kalabancoro qui sillonnait la zone.  Pris à partie par une horde de malfrats armés, les éléments de la patrouille n’ont eu d’autre choix que de riposter vigoureusement. Ainsi, face à la puissance de feu des policiers, les bandits ont pris la tangente et dans leur fuite, ils ont abandonné leurs motos pour continuer à pied en espérant se faufiler dans les dédales. Mais l’un d’entre eux a été interpellé par l’équipe de patrouille, répondant aux initiales N.T, élève en 2ème année électromécanique, domicilié à Kalabancoro Kouloubleni. Ainsi, l’équipe de patrouille a récupéré les trois motos abandonnées sur place et un téléphone portable, subtilisé à une dame quelques heures auparavant.

Conduit dans les locaux du Commissariat et soumis à l’interrogatoire, N.T a déclaré qu’il est membre d’une bande de braqueurs composé de quatre gangsters.

C’est ainsi que le jeudi 06 octobre 2022 aux environs de 02 heures du matin les éléments du Commissariat de Kalabancoro ont procédé à l’interpellation de trois autres individus (coauteurs et complices) des faits. Présentés au parquet de la commune V, après les enquêtes préliminaires, ils ont été placés sous mandat de dépôt.                    

Boubacar PAÏTAO

Source: Aujourd’hui-Mali