Instaurée lors de l’adoption de la charte africaine de la jeunesse dans la décision du Conseil exécutif du Sommet de Banjul en 2006, la Journée africaine de la jeunesse est célébrée tous les 1er novembre. Le Conseil national de la jeunesse du Mali à travers le département en charge de la Jeunesse et des Sports a décidé de commémorer l’édition de cette année à Bougouni.
Selon le ministre, Mossa Ag Attaher, le choix de Bougouni pour célébrer la Journée de la jeunesse africaine n’est pas fortuit. « La capitale du Banimonotié a été de tous les grands chantiers de la promotion et l’encadrement socioéducatif de la jeunesse à travers des évènements de haut niveau, tels que les semaines locales et régionales, la biennale artistique et culturelle ainsi que des sessions de connaissances et découvertes du Mali dans plusieurs domaines, dont le Sport », s’est réjoui le ministre Ag Attaher.
Par ailleurs, il précise que cette Journée est un moment fort, pour les mouvements associatifs jeunes, les décideurs impliqués dans la problématique de la jeunesse de bien réfléchir sur l’avenir et les grands défis auxquels est confrontée cette couche aussi importante de notre pays qu’est la jeunesse. Elle compose à plus de 60% de la population malienne et africaine. Il a ensuite rassuré la jeunesse de Bougouni que son département ne ménagera aucun effort pour répondre à ses aspirations.
En outre, pour le représentant du maire de la Commune urbaine de Bougouni, M. Lamine Konaté, « recevoir trois ministres dans ville de Bougouni est un privilège et un évènement majeur pour la nouvelle Région ».
Selon M. Konaté, la grande majorité de la population de Bougouni est composée de jeunes. Pourtant, « le constat est alarmant ! Les jeunes de Bougouni souffrent de divers maux comme le chômage, le manque de formation, la consommation des stupéfiants… »
Il a ensuite exhorté le ministre en charge de la Jeunesse et des Sports à s’impliquer davantage pour aider la jeunesse de Bougouni en particulier et celle du Mali en général à sortir de sa zone d’ombre, pour pouvoir jouer sa partition dans la construction du nouveau Mali.
En effet, le président du Conseil national de la jeunesse, M. Amadou Diallo affirme qu’il devient nécessaire d’investir conséquemment dans le développement de la jeunesse en vue d’amorcer une véritable force de travail, d’assurer sa participation à la vie de la nation et du continent. Ensuite de s’interroger régulièrement sur son rôle et ses responsabilités en tant qu’actrice de développement.
« Nous reconnaissons les efforts fournis par les différents gouvernements du pays afin de promouvoir la jeunesse. Par ailleurs, nous sollicitons le soutien technique et financier pour que la jeunesse soit au rendez-vous du vingt unième siècle », martèle le premier responsable de la jeunesse, Amadou Diallo.
En outre, Plan international Mali, premier partenaire du Conseil national de la jeunesse a saisi cette occasion pour offrir des kits de lavage de main aux différentes couches de la nouvelle Région, Bougouni.
Ibrahim Djitteye, envoyé spécial à Bougouni
Source: Le Pays–Mali