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Commandant Ousmane Sidibé, directeur régional des Eaux et Forêts du district « Les forêts sont victimes de l’incivisme au Mali »

Commandant Ousmane Sidibe directeur regional Eaux Forets

La cour de la Fash sur la colline du savoir a servi de cadre le 21 mars dernier à la célébration de la journée internationale des forêts au Mali. C’était en présence de Moussa Karembé, enseignant et chef de département Biologie à la Fash, de docteur Fadiala Dembélé, maître de conférences à l’ISFRA de Katibougou, de M Bakary Sangaré, chef de division contrôle et réglementation du district de Bamako, de M Moctar Bah, président de l’Association Agissions Pour la Restauration des Ressources Naturelles-Mali (ARRN-MALI), un parterre des agents forestiers et le conférencier M Ousmane Sidibé, directeur régional du district des Eaux et Forêts.

C’est en vue de favoriser la préservation des forêts plus que la gestion durable interpelle les décideurs politiques à s’assumer devant la menace qui pèse sur les ressources forestières au Mali. Si rien n’est fait, le déficit de forêts s’accroit suite à l’incivisme des populations et l’instabilité politico institutionnelle de département de tutelle. Les étudiants de la fash avaient organisé une conférence débat en collaboration avec la direction régionale des Eaux et Forêts du district et l’ARRN-MALI dont, le thème était « enjeux/opportunité de gestion durable des forêts au Mali : cas du district de Bamako ». selon le conférencier, M Ousmane Sidibé, en plus des difficultés d’ordre civique et politique, la préservation des forêts se heurte à l’exploitation illégale, l’occupation anarchique, faible participation aux activités de restauration, de protection et de la surveillance, le faible effectif d’encadrement des agents forestiers en milieu rural, les faibles moyens de logistique et financier, l’instabilité au niveau de la hiérarchie institutionnelle. Le conférencier dira que l’agent forestier n’est pas que la répression et constitue le dernier recours.   Il a déploré le manque de rénovation du parc de véhicules à la DREF (2 véhicules pour le district de Bamako), l’absence de l’existence dans les écritures comptables du trésor public et d’un fonds d’aménagement des forêts et de la faune sauvage.

Pour le président de l’ARRN-MALI, Moctar Bah, cette journée internationale des forets est l’occasion idéale de promouvoir les difficultés auxquelles, les forêts se trouvent confrontées d’où est dédiée à cela, la journée internationale des forêts consacrée par les Nations Unies lors de la 67ème session de son assemblée générale inscrit au point 20 de l’ordre du jour qui a été adopté à travers la résolution 67/200 (28 novembre 2012) , à décider de proclamer le 21 mars, journée internationale  des forêts à compter de 2013. «  Le service des eaux et forêts est l’un des plus vieux services au Mali mal connus.  Et le métier le plus noble de la planète, car sans eaux et forêts, il n’y a pas de vie, nous avons pour mission de garantir les ressources naturelles, celui-ci  (l’agent forestier) qui les protège », a-t-il poursuivi. «

Pour le Commandant Sidibé, «  les forêts au Mali sont victimes de déficit de l’incivisme, de la croissance démographique et de l’instabilité politico institutionnelle ». Le thème de cette année  à savoir « enjeux et opportunité de gestion durable des forêts au Mali : cas du district de Bamako», dit-il, est très significatif et révélateur. A l’en croire, cette journée internationale des forêts est non seulement une opportunité de parler de l’incivisme parcours que subissent les forêts classées que nul n’ignore souvent, mais  également de parler  les difficultés face à la menace destructive. Le conférencier  a profité de l’occasion pour remercier le  partenaire l’ONG ARRN-MALI pour le soutien constant à la restauration des ressources naturelles. Il s’agit de l’Association Agissions pour la restauration des ressources naturelles au Mali. Il a vivement interpellé les décideurs politiques de s’assumer devant cette menace qui est une réalité.

En ciblant les étudiants pour célébrer cette journée internationale des forêts, à l’instar des autres pays au monde,  le conférencier a  indiqué que beaucoup de facteurs  constituent une entrave à la préservation  des forets au Mali notamment la croissance démographique, la non application des textes pour une meilleure  préservation des forêts dans notre pays, pour protéger les forêts, certainement  cette conférence pour son but permettra à beaucoup d’étudiants d’embrasser la foresterie. Il faut une bonne politique institutionnelle c’est-à-dire contrairement à ce qu’on assiste ailleurs un département de plein pouvoir pour la gestion des ressources naturelles, l’élaboration d’une bonne politique nationale forestière, aménager plus d’espaces verts et les protéger, car ces espaces verts font partie du domaine forestier  national etc. Le conférencier a déploré également les différentes mutations institutionnelles ont porté un coup ralentissement face aux préoccupations réelles d’une gestion durable des forêts à travers des politiques qui se sont succédé car tantôt le domaine forestier  se trouve avec d’autres secteurs ou c’est l’éternel recommencement, a déploré le Directeur Régional des eaux et forêts.

La rédaction

Source: LE FORUM

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