Le samedi matin, le conseil de sécurité et les acteurs de l’accord pour la paix et la réconciliation ont longuement échangé sur les préoccupations liées aux difficultés et aux avancées du processus.
C’était à l’hôtel Radisson Blue suivi d’un point de presse. Tout n’est pas rose dira le chef de file de la médiation internationale, l’algérien ……
Le représentant du secrétaire général des Nations-Unies Mohamed Saleh Anaddif, les ministres de la défense Tiena Coulibaly et celui de l’artisanat et du tourisme Nina Walet Intallou, Ilad Ag Mohamed et Sidi Brahim Ould Sidatt de la CMA.
Le but de la Réunion était de faire une mise à niveau du processus. Mais tout en déplorant le retard accusé dans le chronogramme.
Les premiers mots de ………., il fallait revoir les délais, l’impatience des populations réfugiées et la sincérité des engagements. La rébellion de 2012 est la dernière d’une série. IBK est un homme de paix qui n’aurait jamais engagé son pays sur une mauvaise voie.
Les parties se sont félicitées de la dynamique et du climat favorables à l’aboutissement du processus. Les quelques blocages et les incompréhensions, précise le médiateur, seront surmontées.
A quant au retour de l’administration, la médiation pense que la présence du gouverneur est un signal positif. Mieux Ilad Ag Mohamed a précisé que la marche vers le retour de l’état est enclenchée. Tout n’est que question de temps.
L’état d’urgence instauré par le gouvernement peut-il demeurer éternellement?
Le Ministre Tiena Coulibaly estimé qu’il faut permettre aux forces de l’ordre de faire mieux que possible leur travail : « Les menaces terroristes existent et il est du devoir et des prérogatives du Mali d’utiliser tout ce qu’il faut pour juguler certaines menaces. » Il s’est fait une fois aidé par le médiateur qui affirme que même la France est encore dans l’état d’urgence vu qu’aucun pays n’est à l’abri. Le MOC doit être opérationnel dans les prochains jours avec 600 hommes dont 200 des Famas, 200 de la CMA et 200 de la plate-forme.
Certains groupes armés avaient refusé de siéger à la table de discussions, qu’en est-il?
La CPA et la CM-FPR2 n’avaient pas tout ce qu’ils souhaitent. Ils avaient des revendications qui seront examinées afin qu’ils puissent siéger au CSA. Tout le monde fait des efforts et le cadre de dialogue établi est à saluer.
Entre diplomates et responsables de groupes armés, le courant passe. Mais qu’en est-il de la volonté de ces maliens qui estiment qu’il faut renégocier l’accord ?
Le Ministre de la défense rejette cette idée. C’est le peuple malien qui a signé cet accord et personne ne le remettra en cause : « J’ai un devoir et ceux qui s’opposent en ont un droit », lance furieusement le ministre visiblement mal à l’aise. Il affirme ne pas connaitre de maliens qui s’opposent à ce processus. Les longs mois de négociations avaient consisté à présenter le document du préaccord estime Tiena Coulibaly. Donc les maliens ne sont pas contre l’accord.
Source: figaromali