Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Comité de défense et de sécurité du G5 Sahel: une force conjointe en gestation

Les membres du Comité de défense et de sécurité du G5 Sahel ayant regroupé les chefs d’Etat-major du Mali, du Niger, du Burkina Faso, du Tchad de la Mauritanie autour de la problématique de l’opérationnalisation de la force conjointe du G5 Sahel ont tenu, hier jeudi, à l’Ecole de maintien de la paix, Alioune Blondin BEYE de Bamako, leur réunion extraordinaire. Elle a abouti à la validation des conclusions des experts sur la mise en place d’une force conjointe et la montée en puissance du Collège de Défense du Sahel.

chef etat major general officier armee soldat militaire sahel g5

Ce rendez-vous de Bamako, qui fait suite à ceux de Niamey en 2014, de N’Djamena et d’Ouagadougou en 2015, était présidé par le président du Comité de défense et de sécurité du G5 Sahel, le Gal Ibrahim Séïd MAHAMAT, chef d’Etat-major général du Tchad. C’était en présence du chef d’Etat-major général des armées françaises, le Gal Pierre DE VILIERS ; du commandant de la force Barkhane, Brethous PATRICK ; des directeurs des services centraux et rattachés ; des experts militaires G5 Sahel, etc.
Dans son mot de bienvenue, le chef d’Etat-major général du Mali, le Gal Mahamane TOURE, a tenu à exprimer la gratitude de l’ensemble des pays membres du G5 Sahel et aux autorités françaises qui ne cessent d’accompagner ces pays dans leur longue et laborieuse lutte pour l’éradication du terrorisme et de la barbarie dans l’espace commun.
La réunion du jour, a-t-il fait savoir, est un rendez-vous capital au regard de la densité et de l’importance des points inscrits à l’ordre du jour, notamment la validation du document conjoint de coordination interalliés N°4 (DCCI-4) ; l’examen des travaux de réflexion sur la création de la force conjointe du G5 Sahel.
Par ailleurs, il a salué les efforts de Barkhane et des différentes armées nationales qui mènent des missions conjointes en vue d’éradiquer le terrorisme et la criminalité transfrontalière.
De l’avis de son chef d’Etat-major, le Mali est conscient des enjeux sécuritaires dans la sous-région. C’est pourquoi, il est favorable à la mise en place d’une force conjointe, dotée de capacités autonomes pour contenir et éradiquer la menace terroriste qui plaine sur la région sahélienne.
Les décisions et les recommandations issues de cette rencontre seront déterminantes pour l’organisation, a-t-il conclu.
En sa qualité de président du Comité de défense et de sécurité du G5 Sahel, le chef d’Etat-major général des armées du Tchad, Gal Ibrahim Séïd MAHAMAT, a, pour sa part, souligné que l’expérience des 3 mois écoulés ne laisse plus aucun doute sur l’évolution insidieuse de la menace sur notre espace transfrontalier et sur l’étroite connexion entre les terroristes et les groupes criminels traditionnels. C’est pourquoi, a-t-il dit, une réponse collective, adaptée et évolutive est désormais nécessaire.
Pour le Gal MAHAMAT, les attaques de Grand Bassam en Côte d’Ivoire, le 13 mars dernier et l’interpellation des responsables djihadistes dans la zone méridionale du Mali, lui laisse croire que ces criminels terroristes évoluent allègrement dans nos espaces transfrontaliers et quittent de plus en plus leur zone de prédilection qui était la Libye pour descendre au sud.
La rencontre de Bamako a abouti à la validation des conclusions des experts sur la nécessité d’une force conjointe et la montée en puissance du Collège de Défense du Sahel.

Par Abdoulaye OUATTARA

 

Source: info-matin

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance