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Combien avons-nous perdu pour un Sukhoï ?

Combien sont-ils réellement les appareils de type Sukhoï acquis par l’armée malienne dans le cadre du renforcement de son vecteur aérien ? Difficile de le dire, et pour cause.

 

Quoique les nouvelles acquisitions aient été exposées à la vue du public, une opacité sans commune mesure caractérise depuis quelques temps les marchés de la Grande Muette malienne.

Malin qui pourra dire, en effet, les proportions dans lesquelles les achats sont opérés au profit des FAMa. Pas plus que ne sont entourées de nébuleuse les procédures de passation desdits marchés, que les autorités de la Transition ont choisi de réorienter vers des fournisseurs russes.

Et dire qu’en des nombreux questionnements et curiosités que suscitent le sujet dans l’opinion, celle-ci n’a eu pour explication que la prépondérance des exploits militaires sur la manière d’y parvenir.

C’est du moins la réponse donnée par le Premier ministre à un membre du Conseil national de transition sur le montant des dépenses en rapport avec les acquisitions de l’armée. Mais c’est au nom de ce droit à l’opacité, selon toute vraisemblance, qu’aucune estimation n’est possible des pertes de matériels subies. La dernière en date remonte à une semaine environ avec le crash d’un précieux appareil Sukhoï à l’aéroport de Gao, dont le coût est passé sous le boisseau avec la perte de deux âmes humaines dans le même accident.

Dilemme Poutinien entre Wagner et son armée régulière 

L’armée russe de l’ère Poutiniste s’empêtre à la fois sur le terrain boueux de l’Ukraine que sur celui de l’organisation. Sa cacophonie ambiante s’est traduite, il y a une dizaine de jours, par l’arrestation d’un puissant animateur de la milice Wagner. L’événement n’est pas passé inaperçu en Russie : non seulement parce qu’il s’agit d’un personnage perçu jusqu’ici comme intouchable mais aussi parce qu’il fait suite à une attaque directe de l’intéressé contre le ministre russe de la Défense en personne, non moins proche ami du président Vladimir Poutine. En effet, la mobilisation partielle confiée par ce dernier au ministre Choïgou a été décriée à coups de diatribes par les représentants de Wagner qui s’autorisaient déjà des incursions dans le secteur de la Défense en s’occupant d’enrôlement dans les prisons. Non satisfaits de marcher sur les platebandes du ministre de la Défense, la rivalité est poussée jusqu’à la contestation des assurances données par le ministre sur la réussite de la mobilisation partielle. Il en résulte l’existence d’une armée russe à double vitesse voire de plusieurs armées :   l’une officielle et l’autre privée de Vladimir Poutine, lequel se trouve entre le marteau d’une guerre conventionnelle défendue par les forces régulières et l’enclume d’une guerre nucléaire soutenue par ses amis jusqu’au boutistes. Or il faut choisir entre les deux pour se situer par rapport à la marche de l’univers.

Rassemblées par la Rédaction

Source : Le Témoin

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