Visé par le journal d’enquêtes et d’informations générales, Le Nouveau Courrier, dans sa dernière parution intitulée Répartition de 510 ha à San : Gouverneur, préfet, maire… se taillent la part du lion, le patron de l’exécutif régional, Colonel Ousmane Sangaré, apporte sa part de vérité, soutenue par ses efforts déployés pour cultiver l’entente et la quiétude entre les Sanois. « Je ne peux pas me tailler la part du lion », a-t-il dit. Nous vous livrons les points saillants de la conversation téléphonique qu’on a eue avec lui.
« Je me suis impliqué pour trouver la solution au problème de la répartition des plaines aménagées à San Ouest, jusqu’à la saisie du tribunal. Et jusqu’à présent je continue sur cette lancée. Sinon, Dieu seul sait les efforts que j’ai déployés pour essayer de les faire comprendre.
Vous avez vu dans quel pays où on donne un ½ ha à un gouverneur et on donne un ½ ha à tout le monde ? J’ai eu 0,50 comme tout le monde et je le regrette. Si, je savais qu’il allait y avoir du bruit autour de ça j’allais dire d’enlever mon nom. J’ai postulé comme tout le monde. J’ai déposé ma demande. Je n’ai jamais influencé qui que ce soit. Je pouvais m’imposer et avoir plus que 0,50 ; je ne l’ai pas fait. Mon cabinet et moi sommes restés dans les rangs lors du dépôt comme tout le monde. Les autorités n’ont pas eu plus que les autres. Ils ont eu la même portion que les autres. C’est pour cela quand j’ai vu le Nouveau Courrier titré que ‘’ils se sont taillés la part du lion’’, donc ça veut dire que les autorités ont eu plus que les autres. Ce qui n’est pas vrai.
Il y a eu toute impartialité, pas eu de discrimination. Tout le monde a été traité sur le même pied d’égalité.
Ils se plaignent par rapport au partage. Il y a eu 11.000 demandes pour 744 parcelles. Même si vous retirez tout de suite à ceux-là qui possèdent, vous donnez à une autre commission pour faire le partage, il y en a qui ne vont pas avoir, ils vont se lever aussi. J’ai tout expliqué à ces gens-là. Il y a le reste des 138 ha que je suis en train de négocier pour aménager, ça pourrait permettre au moins de soulager et donner la chance aux mécontents.
Pour adoucir le problème, j’ai appelé les deux parties en tant que gouverneur et leur dire que je ne suis pas là pour prendre parti pour x ou y. Ce n’est pas mon rôle. Je veux que la vérité éclate. C’est ce qui a été dit à la commission, ils peuvent témoigner. C’était devant les plaignants.
La commission a reconnu effectivement son tort. Elle a dit que cela ne va plus se produire. Malgré tout l’autre partie n’était pas satisfaite, elle est partie porter plainte, c’est son droit aussi. Je suis en train de résoudre le problème, je ne peux pas me tailler la part du lion », a conclu le Gouverneur.
Ousmane A. Morba
Source: Le Nouveau Courrier