Le collectif des marchés du district de Bamako, pour mieux défendre et protéger les intérêts de ses militants, vient d‘ organiser une Assemblée Générale ayant regroupé tous les commerçants détaillants opérant entre les quatre plus grands marchés de la capitale.
Le mardi 10 février 2015 a eu lieu la cérémonie de signature de la plate forme entre les quatre grands marchés du centre ville de Bamako (Dabanani, Dibida, Marché Rose et Médine). C’était à leur siège bureau, sis à l’immeuble de Simpara Center, B63. L’objectif de cette réunion est d’amener d’aller à l’union sacrée des quatre grands marchés du district de Bamako dirigés par quatre présidents à savoir Salif Simpara (marché Dabanani); Ousmane Diaby (marché Dibidani); Gaoussou Coulibaly (marché Rose) et Oular Traoré (marché Médina Coura). La rencontre en question s’est déroulée en présence d’un Représentant spécial du Chef du quartier de Bozola et plusieurs invités de marque. Cette union qui est une sorte de plate-forme d’entente a pour but de former un front commun face aux nombreux cas d’incendies qui ont causé pas mal de dégâts matériels et financiers dont les valeurs restent inestimables à travers les marchés de notre pays en général et ici à Bamako en particulier. C’est pour réaffirmer le rôle du collectif dans la gestion cohérente et concertée des marchés; mettre en relief l’importance économique et sociale des marchés; favoriser un véritable climat de concertation entre les commerçants détaillants; créer une cohésion interne, entretenir des relations de confiance entre les commerçants et leurs partenaires et, enfin, veiller à l’unité d’action afin de prévenir toute tentative de fractionnement. Le collectif des marchés du district de Bamako félicite cette initiative des quatre grands marchés et demande tous les autres marchés des six communes de Bamako à venir renforcer ce mouvement. Devant de tels préoccupations, il est temps pour les décideurs, les autorités politiques et administratives (à commencer par les mairies) de veiller à ce que les marchés soient protégés désormais des incendies aussi dévastateurs que causant des pertes économiques chez nos opérateurs économiques. La question est plutôt liée à un manque d’organisation.
Bakary M. Coulibaly
Source: Notre Printemps