Pour apporter leur pierre à l’édifice, les religieux maliens ont jugé nécessaire de ramener le dialogue et toutes les autres valeurs sociétales en créant une plateforme. La cérémonie du lancement de ce projet a eu lieu le samedi 14 septembre 2019 au Mémorial Modibo Keita.
Nommée le “Cœur pour la Nation”, elle est créée en mai 2019 dans le but de mobiliser la population vers une réflexion et des actions sur les divers problèmes de notre pays.
Cette plateforme regroupe sans exception de nombreux groupes de citoyens maliens. Il s’agit des Maliens de l’intérieur et de l’extérieur, de l’opposition, la majorité, la société civile et les syndicats. Pour les membres de la nouvelle plateforme, le dialogue est indispensable dans la résolution des crises du Mali. La plateforme est dirigée par Gaoussou Coulibaly le porte-parole, El Hadj Cheik Mohamed, chef de mission, et Mme Haïdara Djénèba Sy, membre influente de la plateforme.
Leur mission consiste de redonner de l’espoir à tous les Maliens en vue d’épanouir le climat à l’intérieur du pays. Les membres comptent rassembler tous les fils et filles du Mali pour le développement économique, social, politique, religieux et culturel. La plateforme s’intéresse le plus à la nouvelle génération. Leur slogan apparaît comme “la conscience d’une génération débout, l’appel du peuple”.
Pour contribuer à la réconciliation nationale, à la mise en œuvre des réformes nécessaires pour la stabilisation et le développement du pays, la plateforme vise à inviter la population pour une implication et une prise de conscience. L’un de ses objectifs est aussi de renforcer l’éducation citoyenne, civique, et patriotique des Maliens. Les membres souhaitent rétablir la confiance entre la population pour instaurer le dialogue. Pour réaliser leurs missions, ils ont deux axes stratégiques qui sont “renforcer le dialogue en ramenant la confiance, la paix et la réconciliation” ; “contribuer à l’engagement patriotique des Maliens afin de participer activement à l’édification d’un Mali nouveau”.
Fatoumata Kané
Source: Mali Tribune