Quel lien entre les différentes politiques de développement à savoir : le PDA/RN, le PRED 2013-2018, la PAG 2013-2018, le CSCRP 2012-2017 et le cadre budgétaire de l’Etat. Voilà le sacerdoce auquel s’était livré le Groupe de suivi budgétaire (GSB) dans le cadre de son projet de contrôle citoyen de l’action publique. Les résultats de l’étude ont été rendus publics le 30 avril dernier au siège du GSB à l’Hippodrome sous la présidence de Tiémoko Souleymane Sangaré, président du GSB en présence du coordinateur du CSLP, Cherif Ben et des représentants de la société civile.
Le Mali est en passe de sortir d’une crise politico sécuritaire qui a entrainé la modification des priorités de développement.
Plusieurs documents de politique de développement sont élaborés. Il s’agit entre autres du programme de développement accéléré des régions du nord (PDA/RN), le Plan de Relance Durable (PRED2013-2018), le Programme d’Action Gouvernementale (PAG 2013-2018), le Cadre Stratégique de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (CSCRP 2012-2017) et le cadre budgétaire de l’Etat. Il s’agit donc à travers cette étude de mettre en exergue les liens entre ces différentes politiques au niveau local, régional et national. Aux termes de cette étude, il est apparu qu’il existe aujourd’hui la nécessité de coordonner les différentes actions de développement autour du CSCRP 2012-2017 et d’utiliser de manière efficiente ses mécanismes afin de créer plus de synergies dans la mise en œuvre des différents documents.
L’organisation des concertations nationales en mars dernier vient conforter cette nécessité de renforcer la cohérence des politiques publiques, en particulier l’articulation entre les quatre documents. D’importantes recommandations ont été formulées. Il s’agit entre autres de mettre en place des stratégies propres à assurer la cohérence ; renforcer le cadre de conception des politiques publiques ; faire du résultat, une obligation dans la mise en œuvre des politiques publiques ; dynamiser le suivi des politiques publiques à travers un bon fonctionnement des mécanismes institutionnels du CSCRP et veiller à une évaluation indépendante des politiques publiques.
Daouda T. Konaté
SOURCE:Le Challenger