L’hôtel Kaki-palace de Sikasso a abrité du 8 au 9 juillet les travaux de la conférence extraordinaire du Conseil national de la jeunesse. Une rencontre suscitée par le comité exécutif après la démission du président, Mohamed Salia Touré.
Les travaux présidés par le premier vice-président du CNJ-Mali, Souleymane Satigui Sidibé, ont enregistré la présence de presque tous les délégués venus des quatre coins du pays notamment : les présidents des conseils régionaux des 10 régions du Mali. Aussi, sur les six communes du district de Bamako, ce sont seulement 2 communes qui manquaient à l’appelle à savoir les Communes V et VI.
S’agissant des membres du Comité exécutif, 36 étaient présents sur les 43 membres du bureau. Du côté aussi des fédérations, la mobilisation était grande, pour la simple raison que sur les 21 fédérations, ce sont seulement 3 qui n’ont pas fait le voyage de Sikasso.
Trois points étaient inscrits à l’ordre du jour : la validation de la stratégie de mise en œuvre du plan d’action triennal ; l’amendement du règlement intérieur qui sera validé lors de la prochaine instance ; le remembrement du bureau par le remplacement du président démissionnaire, Mohamed Salia Touré.
La conférence a donné mandat au premier vice-président, Souleymane Satigui Sidibé d’assurer l’intérim du président Mohamed Salia Touré jusqu’à la tenue de la prochaine instance dont la date, la nature et le lieu seront définis à l’issu d’une rencontre des membres du Comité exécutif. Il sied de préciser que cette rencontre peut être un congrès ou une conférence nationale.
La rencontre a aussi soutenu que les mandats des structures de base et le comité vont continuer jusqu’en 2019, sauf en cas de tenu du congrès, seul habilité à mettre fin au mandat du Comité exécutif.
La conférence a aussi pris acte de l’absence de son partenaire stratégique lors des travaux, le ministère de la Jeunesse et de la Construction citoyenne.
La rédaction