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Cinéma : LE NOUVEAU LONG METRAGE ‘KOUSSAW’ PRESENTE A LA PRESSE

Le Centre national de la cinématographie du Mali (CNCM) a présenté, hier, le nouveau film d’Ibrahima Touré, intitulé « Koussaw » aux hommes de médias, dans sa salle de projection, en présence du producteur  du film Moussa Ouane, le réalisateur lui-même et des techniciens de montage.

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Cette production, dont la réalisation est estimée à 300.000.000 de Fcfa, est financée par l’Etat malien, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et la coopération danoise, a annoncé le réalisateur Ibrahima Touré.
« Koussaw », la poussière, en Sonhrai, est une interprétation du roman de Dr N’Do Cissé sur « les Cure-dents de Tombouctou ». C’est un long métrage de 75 minutes, tourné à Tombouctou au moment de la crise. Il traite  de l’insécurité dans le Sahel et dans la ville des 333 saints qui n’a pas perdu son âme malgré la catastrophe de l’occupation, l’ère des patrouilles militaires, des attaques inopinées, des tirs sporadiques et des actes meurtriers qui endeuillent la population. Malgré la situation, la population est restée à Tombouctou pour montrer sa résistance. La ville n’a jamais été abandonnée par ses habitants car elle est, pour les habitants, le cordon ombilical. Le film raconte aussi l’histoire de la mort d’un fils qui tourne en psychodrame familial. Le sujet touche à la perte de confiance qui altère la vie conjugale, affecte les relations sociales et même perturbe la foi du croyant.
« Koussaw » va concourir pour le prix « Etalon de Yannenga » lors du prochain Festival panafricain du de Ouagadougou (FESPACO),  a annoncé M. Touré. Le film a été tourné, en trois semaines, entre octobre et novembre 2015, à Tombouctou. Le montage et l’étalonnage ont été assurés par des sortants du Conservatoire Balla Fasséké Kouyaté.
Aux questions des journalistes sur l’utilisation, dans le film, des langues française et anglaise, le réalisateur a expliqué ce choix se justifie par le fait que le Français et l’Anglais sont respectivement la langue officielle de notre pays et celle exigée par les professionnels du cinéma. En plus de ces raisons, le réalisateur a ajouté que la majeure partie de la population de Tombouctou comprend le français.
Le producteur a déploré l’insuffisance du fonds pour la création cinématographique. Ce qui explique la réalisation d’un ou deux films par an, permettant à notre pays de présenter des films dans des grands festivals cinématographiques.
A.SOW

Source : Essor

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