Le CILSS, en partenariat avec le commissariat à la sécurité alimentaire (CSA), a organisé un atelier de relance du dispositif national de suivi-évaluation des politiques et stratégies de sécurité alimentaire au Mali. L’atelier était présidé par Mme le commissaire adjoint à la sécurité alimentaire. C’était le mardi 21 avril au gouvernorat du district de Bamako.
L’objectif de cet atelier consiste à déterminer de façon participative les conditions idoines de dynamisation du dispositif national de suivi-évaluation des politiques et stratégies de sécurité alimentaire. Il s’agit aussi d’identifier les contraintes qui entravent le bon fonctionnement du dispositif afin de les analyser et de déboucher sur des axes d’amélioration. A cet effet, le tableau de bord des indicateurs, les aspects institutionnels ainsi que les éléments du cadre national de suivi des politiques et stratégies de SAN seront passés en revue. Une feuille de route sera élaborée pour la dynamisation effective du dispositif.
Selon Mme Dicko Bassan Diané, cet atelier est la suite de celui du Burkina Faso, tenu du 26 au 28 novembre 2014 dont les objectifs étaient : la relance des dispositifs nationaux de suivi-évaluation des politiques et stratégies de sécurité alimentaire et nutritionnelle des pays membres du CILSS ; l’élaboration d’une feuille de route pour la dynamisation des dispositifs nationaux de suivi-évaluation des politiques et de sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Cette feuille de route a prévu l’organisation de missions circulaires d’appui dans les pays tests. Mme le commissaire adjointe a rappelé que malgré la dégradation des ressources naturelles, notre pays a opté pour une politique volontariste de soutien au développement agricole. Il s’agit de faire du Mali une puissance agricole en vue d’asseoir les bases durables de la souveraineté et de la sécurité alimentaire.
Evariste Gounou, le représentant le secrétaire exécutif du CILSS, dira que le CILSS reconnaît que le Mali a consenti de nombreux efforts, notamment la mise en place d’organes appropriés de gestion de la sécurité alimentaire tels que le Conseil national de sécurité alimentaire et le commissariat à la sécurité alimentaire, mais aussi la mise en œuvre de divers projets/programmes dans lesquels une place de choix est réservée à la problématique du développement agricole et de la sécurité alimentaire. Mme Tounkara Fatoumata Sissoko, représentante du secrétaire permanant du CONACILSS, n’a pas manqué d’assurer la disponibilité constante du ministère du Développement rural au CILSS.
Garanké
source : L’Indicateur du Renouveau