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CICB : LE COMPLEXE A BESOIN D’UN PROFOND LIFTING

C’est une session de mi-parcours à laquelle étaient conviés hier les administrateurs du Centre international de conférences de Bamako (CICB). Parmi les dossiers soumis à leur attention, figuraient le point des rencontres abritées par le CICB ; le point des réalisations sur la période du 1er janvier au 30 septembre ; la présentation du rapport financier et la note technique sur la rénovation des bâtiments et enfin les difficultés et perspectives pour l’année 2014.

CICB Bamako ceremonie conference

Cette 12è session ordinaire du conseil d’administration se déroule dans un contexte particulièrement difficile lié à la crise que traverse notre pays, indique le lieutenant-colonel Samaké Mariétou Dembélé, la directrice de cet établissement public à caractère culturel. En effet, la rareté des activités et la réduction du budget de fonctionnement ont atteint sérieusement le fonctionnement normal de la structure durant cet exercice.

Le budget 2013 se chiffrait à 1,417 milliard, mais le recouvrement de factures impayées a permis de le réaménager et de le hisser à 1,511 milliard Fcfa. La part de ressources propres s’élève à 188,6 millions. La subvention de l’Etat a été exécutée à hauteur de 673,7 millions soit 88,87%. Pour le ministre de la Culture, Bruno Maïga, président du conseil d’administration, si l’exercice en cours d’achèvement se présente sous de meilleurs auspices qu’il n’a commencé, « il nous appartient de préparer les prochaines échéances avec la plus grande rigueur possible ».

Avec la reprise des activités que connaît notre pays, le CICB s’attend à une forte sollicitation. Ce qui pose un défi compte tenu de la vétusté du bâtiment, des installations et des équipements. En effet, depuis sa réception provisoire en 1995, le CICB n’a pas subi de grandes réparations. En 2005 à l’occasion du sommet Afrique-France des chefs d’Etat, une rénovation partielle a permis de remettre en état certaines installations. De nos jours, insiste la directrice, le complexe a besoin d’un grand lifting. De nombreuses parties du bâtiment principal sont dégradées et ne peuvent plus de contenter de rafistolages. Quant aux installations électriques et à la tuyauterie, elles sont en mauvais état. Certaines sont tout simplement dépassées ou ne répondent plus aux normes requises en la matière. Tout ceci justifie la rénovation tant souhaitée par la directrice.

Pour relever les défis de qualité et de performance qui se posent au quotidien, le CICB a donc besoin du concours de autorités nationales pour pouvoir respecter sa devise qui est de « satisfaire la clientèle », plaide Mme Samaké Mariétou Dembélé.

Y. DOUMBIA

 

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