Le Centre hospitalier universitaire (CHU) du Point, doté d’équipements ultramodernes par les autorités de la Transition, connaît, depuis quelques mois, une profonde détérioration des conditions de travail. En effet, les équipements notamment RM, le scanner, incontournable, de nos jours, sont aux arrêts. L’alerte a été donnée par le secrétaire général de son Comité syndical, Guida Landouré.
L’Hôpital du Point G risque de plonger une fois encore après le sinistre du premier trimestre 2023, si les autorités ne prennent pas des mesures idoines. Si cette page sombre a été amputée aux multiples grèves au sein de l’établissement hospitalier, la présente crise tire son origine de la détérioration des conditions de travail, notamment les pannes constatées au sein du CHU.
Dans un post récent sur sa page, le secrétaire général du Comité syndical, affilié au Syndicat national de la Santé de l’Action sociale, de la Promotion de la famille, Guida Landouré, alerte sur la dégradation de la situation de l’hôpital.
Selon le syndicaliste : « depuis plus de 6 ans l’IRM (l’Imagerie à résonance magnétique) est en panne et le scanner, depuis plus de 3 mois ».
Et d’évoquer: « le cas d’une salle opératoire qui manque de lampe pour les opérations ».
A son avis, « cette situation pénalise les bilans préopératoires, donc du coup impacte sur le rendement de l’hôpital, déjà déficitaire ».
Les autorités maliennes, à travers le ministère de la Santé et du Développement, doivent prendre les taureaux par leurs cornes pour rétablir la situation délétère du CHU-GT et des autres structures de santé également confrontées à ces problèmes de dégradation et de gestion des équipements médicaux.
Pour rappel, des équipements de dernière génération sont acquis, ces dernières années, par la direction de cet hôpital, sous la houlette de Pr Ilo Bella Diall, considéré comme l’un des plus importants du pays.
Source : l’Indicateur du Renouveau