Les présidents de l’institution sous-régionale sont impatients quant à une nouvelle proposition de chronogramme pour la durée de la transition malienne. Dans les conclusions de ce sommet, la semaine dernière, ils affirment se féliciter de la tenue de la 1057ème réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine qui a approuvé toutes les décisions et sanctions prises par la Cedeao à l’encontre du Mali. La conférence affirme avoir constaté avec regret qu’aucun calendrier n’ait été mis en place par Bamako pour se conformer aux décisions de la Cedeao. En conséquence, les chefs d’Etat et de gouvernement ont décidé de maintenir les sanctions imposées au Mali, conformément à la décision prise le 9 janvier, d’inviter les autorités maliennes à proposer rapidement un chronogramme acceptable à la Cedeao, afin de permettre la levée progressive des sanctions, et enfin elle dit rester saisie de la situation au Mali.
La conférence conclut en réitérant sa disponibilité à travailler en collaboration avec l’Union africaine et les Nations unies en vue d’apporter l’appui technique nécessaire aux autorités maliennes pour les aider dans la mise en œuvre du calendrier accepté.
Pour sûr, une nouvelle proposition ne saurait tarder si l’on s’en tient au communiqué du dernier Conseil des ministres extraordinaire, tenu vendredi dernier. A l’issue de cette session, Bamako affirme sa volonté de vouloir harmoniser ce calendrier avec les recommandations des Assises nationales de la refondation. Ce qui, en principe, reste une question de jour.
Dieu veille !
Jean JACQUES