L’acteur de la société civile critique la grande manifestation organisée ce vendredi 14 janvier 2022 à Bamako au Mali pour dénoncer les actions de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Grande mobilisation de la population malienne ce vendredi 14 janvier 2022 à Bamako au Mali pour dénoncer les dernières sanctions de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). L’initiative du peuple malien est critiquée par Me Christian Ntimbane Bomo avocat au barreau du Cameroun.
Pour l’homme de droit, il s’agit d’une véritable mise en scène, et que seul le référendum peut indiquer la vraie position du peuple malien sur cette affaire.
Lire ici sa récente sortie :
Seul un referendum peut légitimer la prorogation de la transition au mali et non pas des manifestations populaires organisées par la junte militaire.
Le chef de la junte militaire au pouvoir au Mali, le Colonel ASSIMI GOITA, conscient de la nécessité d’avoir une légitimité pour engager le Mali dans son conflit contre la CEDEAO, a invité ce jour, le peuple malien à une grande manifestation de protestation contre les sanctions décidées par cette institution communautaire.
S’il est vrai que des milliers de maliens ont répondu à cette convocation, il n’en demeure pas moins que, de nombreux autres millions de maliens sont restés chez eux et surtout que, de plus de voies dissidentes s’élèvent dans le peuple pour appeler à la fin de la transition.
Face à cette dualité dans l’opinion malienne, seul un référendum pourra décider si, oui ou non, le peuple malien veut ou ne veut pas la prorogation de la transition militaire.
Que la junte permette donc l’organisation d’un référendum au Mali sur cette question.
Les manifestations de rue ne sont pas la preuve suffisante de la légitimité.
Christian Ntimbane Bomo
Société Civile des RÉCONCILIATEURS.
Source: actucameroun