A la différence des précédents voyages officiels, le premier ministre de la transition malienne, le Dr Choguel Kokalla Maïga a utilisé l’avion présidentiel malien pour aller à Genève (suisse) pour la célébration de la journée mondiale du Coton. Un équipage 100/100 malien qui en plus de la valorisation de la ressource humaine malienne réduit aussi considérablement les coûts 50%. Une initiative qui entre dans le cadre de la construction du Mali Kura largement appréciée par beaucoup de Malins

Pour les membres de l’équipage, c’est une fierté totale de voler avec les plus hautes autorités de son pays. « Ce n’est pas donné à tout le monde. C’est une confiance et cette confiance, il faut la mérité, il faut la conservé » ont-ils réagit face à cette marque de confiance qui leur sont dédié par les plus hautes autorités de la transition. Généralement, même si l’avion est malien, il est rare de voir tout l’équipage de nationalité malienne. une valorisation de la ressource humaine nationale, qui n’est pas la seule raison de ce choix des plus hautes autorités de la transition. Il y’a aussi la volonté de réduire le terrain de vie de l’Etat comme promis par les plus hautes autorités de la transition. « Le président a souhaité que nous fassions cette missions spéciale avec l’avion présidentiel, piloté par des Maliens » a indiqué le chef du gouvernement à bord de l’avion en précisant : « Nous avons fait l’évaluation des coûts (pour savoir)… si la délégation prend le vol régulier, ça coute moins cher ou plus cher que l’avion présidentiel. A la fin, on a fait le calcul, l’avion présidentiel coût 50 fois moins cher que si on le vol régulier ». Et c’est sur la base de ce calcul que le président de la transition a décidé que la délégation parte accomplir cette mission dans l’avion du Mali.

L’émotion était très grande également du côté du chef du gouvernement malien comme chez les autres membres de l’équipage. N’ayant pas pu cacher sa joie de voyager avec un équipage 100/100 malien, le premier ministre a invité tous les cadres partout où ils sont de faire autant en économisant au maximum. Des économies qui pourront servir, selon lui, à renforcer l’armée et de  s’occupant des plus démunis.

A noter que le pilotage se faisait en collaboration avec les techniciens étrangers.

Issa Djiguiba

Source: LE PAYS