Combattre à mort le Premier ministre malien Choguel K.Maïga, voilà la nouvelle mission de la françafrique. Cette fois-ci c’est un des objectifs majeurs du Quai D’Orsay qui s’en cache à peine. Lesrelais médiatiques du ministère français des affaires étrangères sont à la manœuvre.
Basé à Dakar avec une colossale somme d’argent, des bourses d’études clandestines et des offres de visas Schengen, le correspondant à Bamako, le franco béninois Serge Daniel préside une officine des plus actives. En octobre dernier, il a commencé une série de rencontres d’identificateurs qui devrait lui permettre de recruter des patrons de presse < sûrs > sur lesquels la France accentuera son plan de
désinformation sur les leaders maliens. Certains chefs de partis politiques ont également récemment
séjourné à Dakar pour prêter main forte à cette entreprise bien huilée et multi tentaculaire.
Dans leur visée : casser la dynamique du trio de premiers ministres dans l’AES, retarder les processus
de réformes et ajouter des problèmes politiques aux difficultés liées à la restriction liée à l’électricité. Serge Daniel va jusqu’à apprécier qui pèse ou non dans le gouvernement malien. Rien d’étonnant. Sa radio RFI étant financée et rattachée au ministère français des affaires étrangères, ne pourrait être tendre avec celui que la France considère comme son tombeur au Sahel et lui-même
Daniel comme celui qui lui a fait prendre la fuite hors du Mali. D’ailleurs beaucoup s’accordent à dire que la mission confiée à un célèbre avocat au sein du mouvement politique du premier ministre, est de l’affaiblir afin d’obtenir son départ. Les choses à Bamako prennent une toute autre tournure.
Contesté par certains anciens ministres ayant été débarqués en juilet dernier, le premier ministre semble conserver la majorité des militants et l’essentiel des troupes.
Il ne serait guère étonnant de le voir se renforcer davantage en conservant la confiance du Colonel
Goïta. De sources proches du dossier malien font état de solides soutiens du gouvernement au sein
des militaires au pouvoir et de nombreuses personnalités influentes de la société civile. Serge Daniel doit encore prendre son mal en patience même si l’objectif de ses employeurs est de manger un à un les éléments maliens gênants à défaut de les avaler tous en un coup. Quelques journaux sur place peuvent être tentés de jouer subtilement son jeu mais les services maliens ont montré leur efficacité
et cela ne doit pas changer.
Source: Démocrate