« Ce n’est pas une complication, juste une histoire de +timing+ », assure jeudi à l’AFP l’attaquant Cédric Bakambu, alors que son transfert en Chine, au Beijing Guoan, n’a toujours pas été officialisé, plus d’un mois après son départ du club espagnol de Villarreal.
« J’ai déjà vécu des complications dans mes transferts, et cela n’en est pas une. C’est juste une histoire de +timing+. J’attends qu’il y ait l’officialisation du transfert », confie à l’AFP l’international congolais, de passage à Paris après un stage d’entraînement au Portugal avec sa nouvelle équipe.
« Ils ne voulaient pas que cela se fasse un petit peu en cachette au Portugal, à huis clos dans un hôtel qu’ils avaient privatisé. Ils préfèrent faire (l’officialisation) directement à Pékin avec la presse chinoise, les supporters chinois, c’est pour ça que ça tarde un petit peu. Après, je ne sais pas ce qu’il y a derrière, je ne pourrais pas entrer dans les détails », ajoute Bakambu (26 ans), qui espère que cela se concrétisera « en début de semaine prochaine ».
Le manque de clarté du club autour de ce transfert, qui serait le plus cher du mercato hivernal pour le championnat chinois (40 millions d’euros selon la presse), pourrait être dû à une récente loi dans le pays, qui oblige les clubs à payer la nouvelle taxe instaurée en mai 2017 et qui frappe tous les transferts des joueurs étrangers supérieurs à 45 millions de yuans (5,7 M EUR).
Cette loi est destinée à mettre un frein aux transferts faramineux intervenus ces dernières années en Chine.
« Cette histoire (de taxe), je l’ai apprise dans les médias. Mais après, cela ne me regarde pas trop, l’argent ce n’est pas le mien, il ne va pas dans ma poche. Ce qui m’intéresse, c’est mon contrat et ma situation », souligne Bakambu, qui a signé pour quatre ans avec le club de Pékin, pour un salaire estimé à 18 millions d’euros brut par an, selon la presse.
La rédaction