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Cheminots grévistes de la faim : Divisés dans la douleur

7 morts et plus de 60 jours  sur les rails à la gare ferroviaire de Bamako ! Malgré ce tableau très sombre  le mouvement  des cheminots grévistes de la faim semble être fragilisé pour cause du manque de sincérité entre des   responsables du mouvement envers d’autres grévistes. La preuve !

La note du ministère  de transports courant week-end dernier annonçant la fin de la grève de la fin des cheminots en cours depuis le 19 décembre 2018, n’est pas une erreur, ni un fait de propagande. Des responsables du mouvement, selon des indiscrétions, sont bien entrés en contact  avec le gouvernement et ont en retour promis de lever le camp de la grève de la faim.  Avec quelle garantie ? Personne ne le sait, quand même le ministère dans sa note avait indiqué  que les cheminots allaient  annoncer la fin  de la grève le lundi ou le Mardi. Chose qui n’est pas encore faite, la pression sur les réseaux sociaux est passée par là  car l’information a été  démentie dans les minutes qui ont suivi sa publication.

Sur la situation, une conférence de presse est annoncée pour aujourd‘hui  jeudi 21 février à la gare ferroviaire de Bamako.  Les  800 cheminots en grève demandent 9 mois d’arriérés  à l’Etat malien qui s’est engagé à payer 3 mois. Les cheminots veulent des garanties sincères avant de lever le camp de la grève de la fin.

COMITE DE SUIVI DE L’ACCORD DE PAIX (CSA) : Pierre Buyoya out 

Le Chef de la mission de l’Union Africaine au Mali (Misahel) n’a pas pris part aux travaux  de la 32ème session ordinaire du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali (CSA), tenue le 18 février2019  à Bamako à l’ex-Cres de Badalabougou.  A l’origine de cette absence remarquée, le mandat d’arrêt international lancé  le 29 novembre  contre l’ancien président burundais par les autorités actuelles de son pays. 

Les autorités burundaises, à travers ce mandat d’arrêt, accusent Pierre Buyoya  d’être impliqué dans l’assassinat de l’ancien président Melchior Ndadaye en octobre 1993 à la suite d’un coup d’Etat.  En réaction au mandat d’arrêt lancé contre lui, Pierre Buyoya avait, dans un communiqué ne date du 2 décembre 2018, qualifié les d’une manipulation politique : ‘‘ Tout laisse à penser qu’il s’agit là d’une simple manipulation politique et d’une nouvelle manœuvre de diversion visant à faire oublier les questions douloureuses non résolues’’, disait-il dans un communiqué.

Concernant la 32ème session ordinaire du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation, Pierre Buyoya n’est pas le seul à manquer au rendez-vous. Le secrétaire général de la Coalition pour le peuple de l’Azawad (CPA), Mohamed Ousmane Ag Mohamedoun, n’a pas aussi participé aux travaux. Ce dernier, depuis fin décembre 2018, est sous sanction des Nations pour entrave grave à la mise en œuvre de l’accord pour des faits  “coopératifs” dans des attaques terroristes et dans le trafic de migrants et de drogues. Sur cette liste de sanctions de l’ONU au Mali, figurent aussi Ahmoudou Ag Asriw (Gatia) et Mahamadou Ag Rhissa (HCUA).

POLITIQUE ET ARROGANCE : Ange MarieDakouckou  fait les frais 

Ce sont nos confrères  du ‘‘Reporter’’ qui donnent l’information. Le député Ange Marie Dackouo, élu sous les couleurs sous les couleurs de l’Union pour la République et la démocratie (URD), mais aussi aujourd’hui militant du   parti du Premier ministre SoumeylouBoubèyeMaïga (ASMA/CFP), est actuellement en garde en vue à Bamako. Il est accusé d’avoir tué un motocycliste sur les routes dans le secteur de Bla, région de Ségou.

Le tort de l’élu de Tominian,  c’est de ne s’être pas arrêté après avoir percuté sa victime qui roulait sur une moto et qui a rendu l’âme après le choc.  L’honorable Ange Marie Dackouo a donc continué sa route sur Bamako après les faits et les  témoins  n’ont pas manqué d’alerter qui de droit : ‘‘Malheureusement pour lui, des témoins de l’accident ont pu alerter les autorités sécuritaires. Celles-ci vont finir par arrêter le député au poste de contrôle de Sienso, à 45 kilomètres de Tominian.’’,  rapporte  ‘‘Le reporter’’.  Le mis en cause est actuellement en garde en vue à Bamako.

L’honorable Ange Marie Dackouo a été élu à la suite d’élections partielles en  décembre 2016 à Tominian. Il y  remplace le défunt député  Sadrac Keita décédé en août 2016. Ce dernier était du pari Miria.

 

Source: La Sirène

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