Militant des premières heures du Groupement des commerçants du Mali dirigé par le très respecté Soya Bathily dit Soya Golfa, fervent défenseur de Ousmane Guitteye lors des élections à la tête de la Chambre de commerce et d’Industrie du Mali (CCIM) en 2006, Cheick Oumar Sacko est l’une des rares personnes à rester fidèle à Guitteye après sa défaite à l’époque, sur fond de corruption et de tricherie. Après neuf ans d’attente et de patience aux côtés de son mentor, le Président du syndical national des commerçants détaillants du Mali (Synacodem) est resté fidèle à cette conviction :« Guitteye est une chance que les commerçants maliens doivent saisir ». Ainsi, depuis le début de la campagne pour l’élection à la présidence de la Chambre de commerce et d’Industrie du Mali, M. Sacko est au four et au moulin, sur tous les fronts avec le candidat du Groupement des commerçants du Mali, Ousmane Guitteye, qui est candidat pour la deuxième fois à la présidence de la CCIM. A 11 jours de la tenue des élections, Cheick Oumar Sacko se dit confiant d’une issue favorable à M. Guitteye. Selon le Président du Synacodem, il n’est pas question de truquer les élections du 14 septembre 2015 : « La victoire de Guitteye ne sera pas volée une deuxième fois ». Pourquoi le Président du Synacodem a-t-il choisi de soutenir la candidature de Ousmane Guitteye ? Dans un entretien réalisé à bâton rompu, Cheick Oumar Sacko avance les raisons de son alignement, fondé, selon lui, sur plusieurs années de collaboration sincère avec le candidat du Groupement des commerçants détaillants du Mali
Le Républicain : Pourquoi avez-vous décidé de soutenir la candidature de Ousmane Guitteye ?
Cheick Oumar Sacko :
D’abord, il faut retenir que ma collaboration avec Ousmane Guitteye date des années 2006, lors de la précédente élection du Président de la Chambre de commerce et d’Industrie du Mali, à l’issue de laquelle il a été victime d’une flagrante tricherie. Lors de ces élections, Guitteye a été victime d’une grande injustice. Il pouvait porter plainte. Mais il s’en est privé pour sauvegarder la cohésion entre les commerçants maliens. Ce geste du candidat malheureux m’a marqué à jamais. Il a fait taire ses intérêts personnels pour sauvegarder la cohésion et l’entente des hommes d’affaires de son pays. Mais, en plus, il s’est éloigné de toute action pouvant nuire aux activités de ce bureau élu sur du faux. Au-delà, il ne faut pas aussi oublier que la candidature de Guitteye est un choix des doyens et des anciens du monde des affaires du Mali, à savoir ceux du Groupement des commerçants du Mali, qui est la mère de toutes les associations de commerçants du Mali. C’est fort de ces constats que j’ai opté pour la candidature de Ousmane Guitteye, qui sait oublier ses intérêts individuels pour défendre l’intérêt général.
Etes-vous confiant de l’issue favorable du scrutin du 14 septembre ?
Les assurances que nous avons obtenues auprès de nos collègues membres consulaires dans les huit Régions du pays nous laissent très confiants. Et pas question de truquer les élections du 14 septembre 2015. La victoire de Guitteye ne sera pas volée une deuxième fois. Maintenant, pour la transparence des élections, nous demandons au ministre, en plus d’exiger la présence physique des électeurs munis de leur carte d’identité, de mettre tout en œuvre pour mettre les photos des candidats sur les bulletins de vote, afin que les électeurs puissent faire facilement leur choix.
Quel appel lancez-vous aux commerçants et aux hommes d’affaires maliens en prélude à ces élections ?
Je demande à tous les hommes d’affaires de sortir massivement pour plébisciter le candidat du Groupement des commerçants du Mali, Ousmane Guitteye. Il a beaucoup fait pour les commerçants du Mali, à travers le groupement dont il est le vice-président. Il ne s’agit pas de lui renvoyer l’ascenseur, mais d’apprécier sa qualité de fervent militant des droits des commerçants maliens et de l’encourager dans son combat. Je veux aussi que chaque commerçant considère ces élections comme un match amical et qu’on se donne la main après le match pour faire face à l’essentiel.
Réalisé par Youssouf Z KEITA
source : Le Républicain
