« Chez nous (Mali) il n’y a pas de parti politique. C’est des groupements d’intérêts économiques qui sont partagés entre la peur de la France qui installe d’habitude nos dirigeants, et la peur de l’opinion publique malienne qui risque de manger ceux qui parleront de travers »,maintient l’homme de droit. Ces groupements d’intérêts économiques que les gens appellent partis politiques ne rêvent, selon l’avocat, qu’une seule chose aujourd’hui dans le pays : la tenue des élections pour qu’ils trouvent des maires dans les différentes communes, voire des députés qui serviront leur partis. Cela, pour que ces mêmes « crieurs aux abois » continuent de manger ou de partager l’argent public tel qu’ils l’ont toujours envié dans ce pays. « C’est une classe politique alimentaire qui n’a pas d’idée, c’est tout. Cette classe politique alimentaire n’a pas de projet et se fiche pas mal de l’intérêt national », a-t-il dit à qui veut l’entendre. Cette précision intervient au moment où des politiques considérés comme les détracteurs avérés du régime ont fait une conférence de presse pour exprimer leur opposition au sujet de la prolongation de la transition.
Mamadou Diarra