Conçu et développé dans le cadre de l’appel à projet néerlandais « sahel appel à propositions de projets de collaboration institutionnelle OKP-SHL-104897 », OKP Sahel RESCOM s’articule autour de cinq axes majeurs. Il s’agit de l’élaboration et la mise en œuvre d’un projet commun de recherche dans les trois pays sur le thème de la résilience communautaire face à l’insécurité et le changement climatique dans le contexte de transition démocratique ; la formation des formateurs en méthodes d’enseignement et sur les thématiques liées à la résilience, au changement climatique, à l’insécurité et à l’État de droit. A cela s’ajoutent le diagnostic des curricula des facultés concernées et une relecture des programmes pour une meilleure prise en compte des problèmes de résilience, de sécurité et de l’État de droit dans les enseignements ; la facilitation de l’accès au droit et à la justice des communautés et des couches vulnérables à travers les caravanes et les cliniques juridiques et la diffusion des bonnes pratiques (plateformes d’échanges) ; la mise en place de plateformes d’échange au niveau national et sous régional sur les questions de changement climatique, de résilience des communautés et d’État de droit.
Selon le Recteur de l’USJPB, Pr. Moussa Djiré, le projet a pour objectif général de contribuer au renforcement des capacités des enseignants chercheurs des trois universités partenaires en vue d’optimiser leur apport au développement de la résilience des communautés aux effets du changement climatique et de l’Université de Sahel : « Le projet a effectivement contribué au renforcement des capacités de notre Université à travers l’organisation de plusieurs sessions de formation des formateurs sur divers sujets, le diagnostic et la révision des curricula pour une meilleure prise en compte des questions de sécurité et d’État de droit, des voyages d’études d’enseignants-chercheurs dans la sous-région et au Pays-Bas, l’appui à l’élaboration de la politique de recherche de l’université et le financement de deux mini projets de recherche », s’est-t-il félicité.
Il convient de rappeler que ce projet vient dans le sillage de celui NICHE/MLI/253 intitulé « Renforcement des capacités de formation en vue d’un meilleur système de la sécurité et de l’État de droit ». Et la clinique juridique récemment inaugurée au sein de la Faculté de droit privé s’inscrit dans le cadre de ce projet.
Seydou K. KONE
Source: BamakoNews