La contribution déterminée au niveau national (CDN) du Mali, pour l’atteinte de l’objectif de l’Accord de Paris sur le climat, axée sur la réduction des gaz à effet de serre d’ici 2030 est de 30% pour le secteur énergie; 25% pour le secteur agriculture; 39% pour le secteur forêts et changement d’affection des terres; et 31% pour le secteur déchets. Et le cout prévisionnel des actions à mettre en œuvre est de l’ordre de 13 milliards de dollars
A cet effet, le Mali s’est engagé à soutenir et à impliquer le secteur privé dans la lutte contre le changement climatique.
La CDN du Mali offre des opportunités aux acteurs du secteur privé en investissant dans le développement durable du pays.
Selon le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, M Modibo Koné, les changements climatiques sont une triste réalité pour notre pays. Depuis plusieurs années, à l’instar de la communauté internationale, notre pays est résolument engagé dans la lutte contre les Changements climatiques. Depuis 2015, le Mali dispose d’un outil de mise œuvre de l’Accord de Paris sur le climat, qui est la Contribution déterminée au niveau national (CDN), permettant de mieux exécuter notre stratégie « Economie Verte et Résiliente aux Changements climatiques » découlant de la Politique Nationale sur les Changements Climatiques.
Pour le ministre de l’environnement, le changement climatique est une triste réalité au Mali. Nos populations subissent durement et au quotidien les conséquences du dérèglement climatique. Les effets néfastes du changement climatique exacerbé par les défis sécuritaire et sanitaire de la COVID-19, menacent des secteurs clefs de développement du pays. lls aggravent la dégradation de l’environnement et remettent en cause les efforts du gouvernement malien pour la réduction de a pauvreté et le développement durable.
Selon les organisateurs, Les changements climatiques affectent à la fois les processus de production, la Politique d’approvisionnement et de commercialisation, la stratégie d’affaires et les décisions d’investissement des entreprises du secteur privé.
Dans ce contexte, l’adaptation des sociétés et entreprises du secteur privé et la réduction des émissions de GES à travers l’adoption de technologies innovantes sobres en carbone dans les secteurs comme les énergies renouvelables, l’agroforesterie, I’agri-business et bien d’autres, peuvent se concevoir comme une dimension supplémentaire de la gestion entrepreneuriale des risques.
C’est pour cela que l’Etat du Mali est engagé à soutenir le secteur privé de manière significative dans le rôle de moteur essentiel d’un développement sobre en carbone pour amorcer une nouvelle dynamique d’investissements dans la lutte contre le changement climatique.
Cependant, le document ainsi soumis à la validation est un outil de conception, de planification, de mobilisation des ressources pour la mise en œuvre et le suivi des mesures d’adaptation et d’atténuation prévues dans la CDN de notre pays.
« Nous sommes désormais convaincus qu’une entreprise plus résiliente aux changements climatiques résiste généralement mieux à la pression de la concurrence, mais aussi aux éventuels bouleversements qui pourraient caractériser le contexte économique international. C’est pourquoi, je suis également convaincu que vous saisirez toute opportunité pour intensifier de manière significative les initiatives pour prévenir une souffrance humaine qui risque de s’amplifier si des actes forts ne sont pas posés» a martelé le ministre Koné
Bréhima Traoré
Source: LE TOGUNA