Le coup d’envoi de l’édition 2020 du championnat national de hand-ball a été donné le lundi 23 novembre au stade Mamadou Konaté. L’honneur est revenu aux hommes de l’AS Police et du Tata de Sikasso d’ouvrir le bal du tournoi qui met aux prises dix formations. Sur le tableau masculin, on retrouve le Sonni de Gao, le Tata de Sikasso, le Mamahira de Kati, le Centre omnisports de Lafiabougou (COL), l’Usfas et l’AS Police, alors que le tableau féminin est constitué du Sonni de Gao, du Tata de Sikasso, du COL et de l’Usfas.
Les protagonistes s’affrontent dans une formule de championnat aller simple et l’équipe qui totalisera le plus grand nombre de points sera sacrée championne du Mali 2019-2020. Selon le secrétaire à l’organisation de la Fédération malienne de hand-ball (FMHB), Harouna Diarra, cette formule a été choisie à la demande des équipes de l’intérieur qui sont confrontées, chaque année, au manque de compétitions. «Les équipes de l’intérieur nous ont fait savoir qu’elles passent toute l’année dans leur région respective sans compétitions majeures.
La nouvelle formule du championnat leur offre l’opportunité de disputer plusieurs matches», a ajouté Harouna Diarra. Pour revenir à la première journée de la compétition, notamment à l’explication entre l’AS Police et le Tata de Sikasso, elle n’a été qu’une simple formalité pour les Policiers qui ont étrillé leurs adversaires 42-11. «Je félicite l’équipe pour cette belle entrée en matière, dans un tournoi, c’est toujours important pour une équipe de gagner le premier match» a salué le technicien Fousseyni Maïga. «Notre objectif est la victoire finale et sans minimiser la valeur des autres formations, je pense que nous avons les moyens d’aller au bout», a ajouté l’entraîneur des Policiers.
Pour le technicien du Tata, Boubacar Sanogo, la défaite de son équipe s’explique par le manque de récupération des joueurs qui, indiquera-t-il, ont été fatigués par le voyage. «On a quitté Sikasso hier soir (dimanche, ndlr) et on est arrivés tardivement à Bamako.
Les joueurs étaient fatigués, le constat est très clair. C’est le premier match, je fais confiance aux jeunes pour montrer un autre visage dès la prochaine rencontre», a expliqué le technicien. La deuxième journée a été marquée par la victoire de l’Usfas qui a également fait parler la poudre devant le Sonni de Gao, battu 32-13.
Boubacar THIERO
Source : L’ESSOR