Leicester se rapproche encore un peu plus du titre. Après le nul concédé samedi par Tottenham sur la pelouse de Liverpool (1-1), les Foxes le savaient, une victoire dimanche après-midi et le dauphin londonien serait relégué à sept points. Face à une équipe de Southampton difficile à manœuvrer, les hommes de Claudio Ranieri ont obtenu le résultat qu’il fallait en s’imposant de justesse devant leur public (1-0), dans l’avant-dernier match de la 32e journée de Premier League. Il ne peut rien arriver à Leicester cette saison. C’est, en substance, ce que les poursuivants des Foxes doivent se dire après la victoire du jour. Car, comme souvent ces dernières semaines, les coéquipiers de Riyad Mahrezn’ont pas dominé l’ensemble de la partie. Loin de là. Et quelques décisions arbitrales ayant été prises en leur faveur risquent même de nourrir les amateurs de polémiques. Mais qu’importe, car ce quatrième succès consécutif sur le score le plus étriqué qui soit, est des plus importants dans la quête du Graal. Symbole de la physionomie du match, Leicester a ouvert le score alors que Southampton était dans un temps fort. José Fonte venait de solliciter Kasper Schmeichel (35e), alors que Danny Simpson avait lui écarté (du coude) trois minutes auparavant une frappe de Sadio Mané qui prenait la direction du but après que ce dernier ait éliminé le gardien danois. Sur un centre parfait de Christian Fuchs, Wes Morgan a alors surgi pour placer un coup de tête parfait sur lequel Fraser Forster, impeccable tout au long de la rencontre, a dû s’incliner (1-0, 38e). Après 45 minutes assez pauvres en occasions de but, la seconde période a, elle, été d’un tout autre niveau. Les Saints n’ont cessé d’attaquer, de harceler la défense de Leicester, qui a tenu. Parfois, en usant de toutes les surfaces du corps, à l’image de Robert Huth, qui a touché de la main un centre puissant et à bout portant de Charlie Austin (73e). En contre, Leicester aurait aussi pu planter la banderille finale. Mais ni Simpson (71e) ni Jamie Vardy (85e) n’y sont parvenus.

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RD Congo : DIEUMERCI MBOKANI MET FIN à SA CARRIèRE INTERNATIONALE

Dieumerci Mbokani et la sélection de la République démocratique du Congo, c’est fini. C’est ce que vient d’annoncer l’attaquant de Norwich. Présent à l’aéroport de Zaventem le jour des attentats de Bruxelles, d’où il devait rejoindre l’équipe nationale, le buteur ne s’était finalement jamais rendu à Kinshasa. Une absence qui avait poussé le président de la Fédération congolaise de football, Constant Omari à promettre des sanctions à l’encontre du joueur. «C’est vrai qu’il y a eu des problèmes à l’aéroport de Bruxelles. Mais Bakambu était dans l’avion, il devait atterrir à Bruxelles au moment des attentats. Il a été dérouté à Charleroi, avait ainsi déclaré le dirigeant congolais. Ensuite il a tout fait pour venir en sélection. On a appelé Mbokani pour lui proposer une autre possibilité afin qu’il arrive à Kinshasa, il nous a fait tourner en rond et n’est finalement pas venu. Est-ce que la vie devait s’arrêter parce qu’il y a eu des attentats à Bruxelles? Nous examinons la possibilité de le sanctionner. Le sélectionneur connaît déjà notre position…». Ces propos du premier responsible de la Fédération congolaise de football ont choqué l’attaquant. «J’étais à l’aéroport de Bruxelles le 22 au moment des attentats. Aussitôt après, j’ai appelé le président Théo Binamungu (coordonateur des équipes nationales) pour lui dire que je ne pouvais plus venir à cause des attentats. Il a promis de me rappeler. Depuis ce jour là, personne ne m’a appelé. Ni le sélectionneur, ni le président Omari, personne. Même pas un message de soutien et d’encouragement par rapport à ce qui m’était arrivé. Ensuite, je suis resté à Bruxelles avec ma famille que j’ai failli perdre dans ces attentats. J’ai demandé à mon club de m’accorder quelques jours de repos, le temps pour moi de me remettre de ce traumatisme. Personne de la FECOFA ne peut dire qu’il a essayé de me faire voyager pour Kinshasa», a déclaré Dieumerci Mbokani dans une interview accordée à Top Congo FM. «J’ai tout le temps des problèmes avec la fédération. (…) Raison pour laquelle, j’ai pris la décision d’arrêter avec la sélection nationale. Je ne veux plus jouer pour le Congo. Je trouve injuste le traitement qui m’est réservé. C’est pourquoi, après avoir discuté avec ma famille, mes proches, je décide d’arrêter», a conclu le joueur.