Pour la réussite des réformes institutionnelles et constitutionnelles en cours, presque tous les grands partis politiques du Mali parlent d’un même langage. Ils sont, de plus en plus, nombreux à appeler leurs militants et sympathisants à sortir massivement, lors du référendum du 18 juin prochain, pour un ‘’oui’’ massif et historique.

En tant que premier grand parti politique au Mali, le parti africain pour la solidarité et la justice (Adéma-PASJ), annonce apporter son soutien aux réformes en cours. La force politique décide, à cet effet, de s’inscrire dans une logique d’approbation du projet de nouvelle constitution. « Après analyse du contenu du projet de nouvelle constitution et sur la base des rapports produits par les sections de l’intérieur et de l’extérieur, l’Adéma-PASJ constate avec satisfaction la prise en compte de l’essentiel des préoccupations de ses militants ». Le parti félicite les responsables de ses structures de base pour le travail remarquable abattu avec engagement militant et esprit patriotique dans le cadre de la dissémination et de l’appropriation du contenu dudit projet par les militants du parti. « Dans les prochains jours, le comité exécutif de l’Adéma-PASJ mettra en œuvre un vaste programme de campagne en direction de ses militants et sympathisants, pour un vote massif en faveur du ‘’Oui’’ et relever conséquemment le taux de participation », ressort-on dans la déclaration publiée le 28 mai dernier. Et le regroupement de Marimantia Diarra d’inviter le gouvernement de la transition à adopter des stratégies fortes et capables de vaincre l’insécurité qui perturbe le quotidien des Maliens. Aussi, le parti invite la transition à créer toutes les conditions favorables à la bonne organisation du scrutin référendaire dans la quiétude. Par conséquent, l’Adéma appelle ses militants et sympathisants, le peuple souverain du Mali à la mobilisation populaire en vue d’un vote massif pour le ‘’oui’’ et une belle victoire de la transition, le 18 juin 2023. Quant au parti de l’UM RDA Fasso Jigi, le vote du ‘’oui’’ ne posera aucun problème à l’occasion du référendum. Lors d’un point de presse animé le jeudi 1^er juin dernier au CICB, les responsables et les militants du parti UM RDA se sont également engagés pour le ‘’oui’’ au référendum. Les mêmes promesses sont prises par les responsables du parti Alliance pour la République (APR). Après un examen rigoureux du présent projet de constitution, l’APR souligne avoir activement participé à sa phase de vulgarisation auprès des citoyens et de ses militants. Ainsi, dit-on dans le communiqué publié le 2 juin, l’APR a décidé d’inviter tous ses militants et sympathisants, au cours de sa réunion tenue le 1^er juin 2023 à son siège, à « voter massivement oui au référendum du 18 juin ». Presque tous d’avis du contenu du nouveau document, les responsables du parti Malien du Travail et de la Refondation (PMTR) promettent que leur soutien de ne fera pas défaut à cette occasion. « Nous soutenons la transition et nous votons oui au référendum du 18 juin », déclare le parti de l’ex-ministre Ahmed Boubacar Moulaye Haïdara dit Baba Moulaye, président du regroupement.

Quant au parti de l’ex-président Ibrahim Boubacar Keïta, le RPM, le vote du ‘’oui’’ massif ne posera non plus aucun problème pour les militants et sympathisants. Tout le monde sait que la majorité du peuple malien a adopté ce projet dont le RPM n’a pas le choix, indiquait le Dr. Nango Dembélé, un des responsables du parti au cours d’une conférence récemment tenue au CICB. Il invitait les militants et sympathisants à se mobiliser pour que le oui massif passe. De son côté, le parti CDP Mali-Kura du jeune Mohamed Coulibaly dit Bavieux rassure qu’ils se reconnaissent parfaitement dans le nouveau projet. Par conséquent, les membres du Congrès pour la Démocratie et le Progrès conviennent de voter pour le ‘’oui’’ en soutien aux autorités de la transition. Qu’il s’agisse de l’URD du feu Soumaïla Cissé, passant par le CNID et d’autres mouvements, l’unique slogan à retenir demeure le ‘’oui’’ massif. Ils sont d’ailleurs nombreux, partis comme mouvements politiques et religieux, à apprécier le nouveau document répondant aux aspirations profondes du peuple souverain.

Mamadou Diarra

Source : LE PAYS