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Cette fois l’épidémie du virus Ebola est vraiment finie

L’OMS a décrété mardi 29 mars la fin de «l’urgence de santé internationale» pour Ebola.

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Si des cas de virus réapparaissent régulièrement en Afrique de l’Ouest, la pire épidémie d’Ebola de l’histoire est bien terminée. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé officiellement mardi 29 mars que l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest ne constituait plus une «urgence de santé publique de portée internationale», malgré une résurgence du virus en Guinée qui a fait cinq morts.

«L’épidémie d’Ebola en Afrique occidentale ne représente plus une urgence de santé publique de portée internationale», a déclaré Margaret Chan, directrice de l’OMS, lors d’une conférence de presse, mettant ainsi fin à cette procédure d’urgence décrétée en août 2014. Le Comité d’urgence avait organisé plus tôt dans la journée une téléconférence avec des représentants de Guinée, du Liberia et de Sierra Leone, trois pays touchés par l’épidémie.

«Selon l’analyse du comité d’urgence, l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest ne constitue plus un évènement extraordinaire.»

Des capacités de réaction rapides

Partie en décembre 2013 de Guinée forestière, cette épidémie, la pire depuis l’identification du virus en Afrique centrale en 1976, s’est propagée au Liberia et à la Sierra Leone limitrophes – ces trois pays concentrant plus de 99% des victimes – faisant officiellement plus de 11.300 morts pour quelque 28.000 cas recensés.

Mme Chan a reconnu que ces trois pays restaient vulnérables à de possibles épisodes de réapparition de la maladie, comme en Guinée où cinq personnes sont mortes depuis le 16 mars.

«Le risque d’une extension internationale est désormais faible et (…) les pays ont actuellement la capacité de répondre rapidement à des résurgences du virus», a-t-elle estimé.

Elle a cependant mis en garde contre toute complaisance à l’égard du virus qui subsiste dans «l’écosystème» en Afrique de l’Ouest et souligné que la vigilance était cruciale pour répondre à de nouveaux cas. «Il est particulièrement important de s’assurer que les communautés puissent réagir rapidement et totalement, et que les cas soient isolés et traités sans retard», a dit Mme Chan.

 

Slate Afrique avec AFP

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