Les infractions contre les mœurs prennent une proportion inquiétante dans notre société. Alors que c’est une infraction punie par l’article 228 du Code pénal, qui stipule que « le crime de pédophilie est puni de cinq à vingt ans de réclusion et de vingt mille à un million de francs d’amende ».
Le Cercle de Kati a enregistré, à lui seul, deux cas de pédophilie, le weekend dernier.
Selon nos informations, Abdoulaye Coulibaly, âgé de 33 ans, père de deux enfants, a violé la fillette Kadiatou Bah, âgée de 8 ans. Cet acte a été perpétré dans l’enceinte de l’école publique Kanfory Camara de Kati-Malibougou, près du marché.
Cet enseignant a été déféré, le lundi 1er juillet, à la prison Centrale de Kati.
Une autre affaire similaire a eu lieu, le même weekend dans le village de Dokan, commune de N’tjiba, dans le Cercle de Kati où N’Golo Diarra, un homme de 52 ans a violé une fillette de 8 ans. Après leurs arrestations, les deux personnes ont été mises à la disposition du Tribunal de Kati, qui les fixera sur leurs sorts.
Face à l’indignité de ces affaires de mœurs, les organisations de défense des droits des enfants sont interpellées. Et la justice doit sévir pour dissuader les personnes qui se livrent à de telles pratiques. Lors de la 1ère Session de la Cour d’assises de Bamako, 10 cas de pédophilie et 11 affaires de viol ont été jugées par les jurés.
O. B
Source: l’Indépendant
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