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Cérémonie de lacement de la Campagne : Intervention du candidat Modibo Sidibe

Monsieur le Président des Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence, FARE An Ka Wuli,
Mesdames et Messieurs, membres de la Convergence pour un Nouveau Pôle Politique, en vos rangs et qualités,
Honorables Invités,
Mesdames et Messieurs,
Chers Compatriotes,

Permettez-moi, avant toute chose, de saluer les populations de Kayes, des villes et villages de la région de Kayes, qui nous reçoivent aujourd’hui.

Mes Chers compatriotes,
Rendons grâces à Dieu, Lui qui nous donne l’heureuse opportunité de nous rassembler ici en ce jour qui marque l’ouverture de la campagne électorale pour l’élection présidentielle, qui marque une étape décisive dans le processus de sortie de la grave crise que notre pays a connue.

modibo sidibe fare president koulouba discours candidat campagne campagneHonorables Invités,
Mes Chers compatriotes
Je voudrais ensuite adresser mes chaleureuses salutations et mes remerciements à chacun d’entre vous, pour avoir répondu, si nombreux, à mon invitation pour le lancement officiel de ma campagne dans la cité hospitalière de Kayes. Votre présence à cette cérémonie est pour moi une formidable source de motivation. Elle est la confirmation de l’intérêt que vous n’avez cessé de porter à ma personne depuis plusieurs mois déjà. Je vous en suis très profondément reconnaissant.

 

Mes Chers compatriotes,

Voilà plus de deux ans que j’ai quitté mes responsabilités gouvernementales pour me rapprocher de vous et vous écouter. Deux ans durant lesquels j’ai parcouru le Mali, ses villes, ses villages, à la rencontre de ces hommes et femmes qui me disent leurs espoirs, expriment leurs attentes et me donnent chaque jour les preuves de leur courage. Durant cette période, notre Mali a montré de façon dramatique ses fragilités et ses faiblesses. J’ai vécu l’épreuve avec tous les Maliens, toutes les Maliennes ; j’ai aussi vécu cette épreuve dans ma chair. Malgré les conseils de nombreux parents et amis qui craignaient pour ma sécurité, j’ai tenu à rester dans notre pays que j’aime et dont j’ai du mal à m’éloigner. /…/
Après ces deux années de rencontres, de réflexion et d’épreuves, j’ai acquis la conviction que notre pays et l’Afrique étaient à un moment charnière, un de ces moments historiques où le destin des peuples et leur avenir se décident. Nous avons frôlé le pire, qui reste possible. Mais nous avons les ressources qu’il faut pour construire le meilleur. Je le sais d’expérience. L’adage populaire dit que le bateau Mali peut tanguer, mais qu’il ne sombre pas. Oui, si le pilote tient la barre d’une main ferme. Oui, s’il est averti du danger et qu’il a les compétences pour l’éviter. Oui, s’il sait que face à la tempête, les grands mots ne suffisent pas. Oui surtout, si l’équipage est réuni, debout, confiant, prêt à l’effort. L’équipage, c’est toi, Peuple du Mali ! C’est vous, populations de la première région !

Mes Chers compatriotes,
Notre pays a certes trébuché. Il se relèvera. Des avancées notables ont été réalisées ces derniers temps pour permettre une solution négociée de sortie de crise. A cet égard, les accords de Ouagadougou du 18 juin 2013 sont à saluer, tout en étant conscient des défis.

Le Mali n’est pas isolé, et la crise que nous venons de vivre aura été une occasion de s’en rendre compte. Grâce à l’action décisive de la communauté internationale, notre pays a pu éviter le pire. Tout en nous inclinant devant la mémoire des soldats maliens et de tous ceux qui sont tombés à leurs côtés, la crise nous aura également permis de prendre la mesure de la réalité de l’intégration africaine, grâce à la mobilisation des forces des pays de la CEDEAO et du Tchad pour rétablir la souveraineté et l’intégrité territoriale de notre pays.

Mes Chers compatriotes,

Ces vingt dernières années, nous avons connu des avancées indéniables : la multiplication des routes et des Centres de santé communautaire, le triplement du taux de scolarité, la production de riz augmentée de moitié, les aménagements hydro agricoles en grand nombre, la capacité énergétique augmentée, les infrastructures de télécommunication…Pourquoi n’en serions-nous pas fiers ? Fier pour le peuple du Mali, le vrai artisan de ces succès.

Cependant, notre Etat qui aurait du être le porteur de l’intérêt général, s’est lui-même abandonné au jeu des intérêts privés. La défiance s’est installée. Elle a détruit nos capacités d’union et de résistance. C’est pour répondre à cette tentation du « chacun pour soi » que j’ai placé ma campagne sous le slogan « Ensemble, an ka wuli ! ».

Mes Chers compatriotes,
Quel est le cap ? Réduire la pauvreté ? Oui, bien sûr, mais je ne me contente pas de cet objectif de survie, ni même de la simple autosuffisance. J’ai la conviction que nous pouvons aller beaucoup, beaucoup plus loin ! C’est mon expérience, l’expérience des réussites et des déceptions, qui m’en a instruit. Unis et confiants, nous pouvons dans les années qui viennent construire une économie de prospérité partagée.

J’ai appelé mon projet « Mali horizon 2030 ». C’est pour marquer ma confiance en nos enfants et en nos jeunes. Ceux d’entre eux qui ont quinze ans aujourd’hui seront alors trentenaires. Ils seront aux affaires. Nous ne voulons pas leur léguer un pays à la traîne.
En 2030, ils doivent pouvoir fièrement participer à la vie d’une Nation compétitive et solidaire. Ils doivent pour cela disposer d’un Etat fort, efficace, solidaire, d’un Etat véritable stratège du développement national.

Les grandes transformations sont le fruit de la volonté et du travail des hommes. Elles nécessitent de l’organisation et de la confiance, confiance en nous, confiance entre nous, confiance dans notre Etat. Disons la vérité : c’est là qu’est notre grande faiblesse. La corruption, le laisser aller, l’égoïsme, les petits arrangements, la règne délardent ont peu à peu étouffé la confiance.

Construire des institutions fiables, respectables et respectées est un préalable au développement. Sans ces outils, nous savons désormais que notre destin peut brutalement être pris en otage.

Aujourd’hui, notre peuple attend quel ‘Etat affirme son autorité, qu’il prenne ses responsabilités, et d’abord ses responsabilités en matière de sécurité et de défense du territoire. Il réclame le respect des lois, une justice égale pour tous. Il souhaite que le pays connaisse la stabilité, que l’action des autorités publiques soit transparente et contrôlable. Il veut un Mali et des Maliens dignes, respectueux du danbe, ce sens de l’honneur qui est un des fondements de notre culture.

Je mènerai une lutte implacable contre la corruption et la délinquance financière.

Ma vision du Mali est celle d’un pays où l’intégrité constitue une valeur fondamentale pour tous les citoyens. Nous allons agir pour que nos actions projettent « l’image d’un pays propre » au sein duquel chaque malienne et chaque malien refuse de considérer les pratiques de corruption comme « un fait normal ou une fatalité », mais s’engage plutôt à lutter résolument contre ce fléau.

Etat stratège, disais-je. Dans mon esprit cela ne se limite pas aux questions de sécurité et de défense. C’est également une autre vision de l’action étatique que je souhaite vous faire partager. Un Etat, au service du développement et de l’économie.
Je crois ainsi à un Etat qui, une fois rempli son rôle de direction, de coordination, de régulation, d’évaluation laissera, sous son contrôle, la mise en œuvre des politiques publiques à d’autres opérateurs, au nom de la déconcentration, de la décentralisation ou par les moyens de la gestion déléguée. Un Etat moderne ne peut plus assumer seul les fonctions d’opérateur et d’entrepreneur.

La Nation compétitive et solidaire que j’entends construire avec vous, l’émergence de pôles de croissance au cœur des régions de notre pays, le renforcement de nos collectivités, tout cela passe, j’en suis persuadé, par un tel changement de notre conception de l’Etat. Un Etat qui ne doit plus être ni le monopole d’un clan, ni l’affaire d’un seul homme.

Cela passe également par la restructuration de l’administration et sa capacité à délivrer un minimum administratif aux citoyens. Un minimum administratif porte non seulement sur la qualité des paquets de prestations en matière de sécurité, de santé et d’éducation délivrés aux citoyens et à la communauté.

Mes Chers concitoyens,
Qu’avons-nous à reconstruire ? Un Etat fort, un Etat solide, solidaire, stable, stratège et juste. Un Etat au service de la Nation, comme la Nation l’est au service du citoyen. Un Etat qui assurera la sécurité des Maliennes et des Maliens, fort d’une armée reconstruite, d’une administration moderne et efficace, d’une économie rétablie et d’une souveraineté reconquise de l’espace national.
Les conditions d’un Etat fort, c’est sa légitimité, son organisation, son fonctionnement, des institutions démocratiquement élues.

Dans la pensée comme dans l’action, la Nation et ses institutions sont en effet intimement liées. Un Etat fort est un Etat respecté, impartial, cohérent respectueux du droit. La défense du pays est bien sûr l’une de ses tâches.

A cet égard, et au vu des évènements de janvier et mars 2012, la définition d’une nouvelle stratégie de sécurité nationale s’imposera. Cette stratégie devra répondre à des menaces désormais clairement identifiées.

 

Mon programme prévoit une augmentation substantielle des capacités des forces de défense et de sécurité. Des forces plus flexibles et mobiles pour faire face aux menaces identifiées. Un système de renseignement et d’intelligence économiques performant sera également mis en place.

Le Mali consacrera donc à sa défense un effort financier majeur et cohérent avec les choix retenus pour ses capacités militaires. Ainsi, les crédits de défense augmenteront sous le contrôle de l’Assemblée nationale, dont le rôle sera renforcé en ce domaine.

 

Les enseignements de la crise sécuritaire que nous venons de vivre portent sur la nécessité pour l’ensemble des pays du champ de mutualiser leurs ressources et les efforts, en vue de faire face aux menaces communes.
L’adhésion de nos populations étant la condition de l’efficacité de cette stratégie de sécurité nationale, il sera donné une impulsion à la formation de nos jeunes concitoyens par une réactivation du Service National des Jeunes.
Cela à travers une organisation cohérente et attractive des volontariats susceptibles d’être mobilisés au service de notre sécurité nationale, et comme creuset de la Nation, du renforcement de l’unité et la cohésion.

 

Mes Chers compatriotes,
Chacun sait que les questions de santé me tiennent particulièrement à cœur. J’ai mis en place des centaines de Centres de santé communautaires(CSCOM). Mon programme va poursuivre dans cette voie, en ouvrant de nouvelles étapes avec la médicalisation des CESCOM, en favorisant une véritable transition sanitaire, axée sur l’amélioration de la qualité des services de santé, l’extension de la couverture universelle.
Mes Chers compatriotes,
Au cœur du développement des capacités humaines, essentielles pour mettre en œuvre la transition vers une société de prospérité partagée, il y a bien sûr l’enseignement.
En la matière l’effort du pays a été considérable, mais la qualité de notre système d’enseignement n’est pas à la hauteur des intelligences et des espoirs. Je veux impulser une dynamique dans laquelle l’exigence intellectuelle et morale deviendra la boussole de tous, élèves, étudiants et enseignants…

Le cap que je fixe, au-delà de la scolarisation à 100 % de tous nos enfants, de l’enseignement obligatoire et gratuit jusqu’à 15 ans, c’est un effort particulier sur l’enseignement technique avec l’objectif d’un lycée technique et professionnel par cercle, d’une école professionnelle par commune.

 

Une attention particulière sera accordée à l’enseignement supérieur et à la recherche, dont dépend notre capacité à nous développer par nous-mêmes. Dans ce cadre, nous veillerons particulièrement à ce que le Fonds de compétitivité pour la recherche scientifique et technologique soit suffisamment abondé. Nous mettrons le prix qu’il faut pour développer nos capacités d’innover, tant« l’innovation est la principale force motrice » pour réussir notre décollage économique.
Mes Chers compatriotes,
Tout cela dessine un Mali participant sans complexe à la construction d’une Afrique moderne. Afin de parvenir à cet objectif, nous implanterons sur tout le territoire national des pôles de croissance pour le développement,les PCD.

 

Kayes et toutes les régions du pays bénéficieront de ces dispositifs de valorisation de produits à fort potentiel de développement, comme les huiles alimentaires, le bétail, le riz ou les mines.
Ces pôles de croissance créeront les conditions de l’industrialisation et de la commercialisation des nombreux produits qu’on peut tirer de ces filières. Ils impliqueront conjointement l’Etat, les services publics, les collectivités locales et les entreprises privées. Ils seront ainsi le ferment de convergences nouvelles entre tous ceux qui travaillent pour la prospérité du pays.

 

La mise en place des PCD n’ira pas sans construction d’infrastructures adaptées. Elle s’inscrira dans une vaste concertation démocratique pour un aménagement équilibré et équitable du territoire. L’adoption d’un schéma et d’une charte nationale d’aménagement du territoire garantiront la préservation de l’environnement et seront fondés sur l’efficience économique, la bonne gouvernance et la recherche de compétitivité.

L’articulation entre l’agriculture,l’industrie, les services et le commerce sera impulsée, développée, soutenue.Toutes ces initiatives, bien entendu, c’est de l’emploi. C’est aussi de la richesse,une richesse qui contribuera à faire vivre une nouvelle étape de la décentralisation fondée sur une plus grande responsabilité des régions dans le développement de leur potentiel économique.

 

Ce dont il s’agit, c’est de la solidarité avec le développement local des services publics de santé, d’enseignement,de formation, de protection sociale.
C’est de la fraternité entre toutes les composantes de notre peuple, engagées à égalité pour le développement de la nation, reconnaissant concrètement le bénéfice qu’elles tirent de notre unité.C’est de la citoyenneté, car de telles innovations ne peuvent vivre sans faire appel à la créativité et au travail des acteurs les plus divers. Voilà le type de cercle vertueux que nous voulons mettre en mouvement dans les nombreux domaines où le Mali peut nourrir des espérances.

 

Mes Chers compatriotes,
J’ai pris l’exemple des pôles de croissance pour le développement parce qu’il touche à presque toutes no spriorités. Dans l’agriculture et l’élevage, des progrès considérables peuvent être obtenus avec comme objectif le passage d’une économie de subsistance à une  exploitation intensive et diversifiée.

Nous susciterons l’invention d’articulations novatrices entre secteurs public et privé grâce notamment à la mise en place d’une Agence du Partenariat Public Privé (A3P).

La production, la transformation et lacommercialisation de nos produits bénéficieront d’infrastructures de secondegénération qui feront de notre pays un carrefour et une plateforme pour l’activitéde toute la région.

 

Malihorizon 2030, j’y croisd’abord parce que je crois en notre jeunesse, deux millions de jeunes, c’est deux millions d’opportunités de créationde richesses et d’emplois, deux millions de concitoyens pleins de créativité,d’appétit de la vie, d’ouverture à la modernité. La première des solidaritésqui fondent notre civilisation, c’est celle qui unit les générations, lerespect et l’amour entre les enfants et les parents.

 

Notre jeunesse n’est pas une menace, ellen’est pas une bombe à retardement comme on l’entend dire parfois, elle estnotre chance et mérite d’être respectée. Reliée au monde, décomplexée,inventive, elle porte les espoirs de« Mali horizon 2030 », un projet conçu à son écoute et pour elle, queje ne conduirai pas sans elle.

 

Concrètement, de nombreux dispositifsseront mis en place pour faciliter l’intégration des jeunes dans la vieéconomique, quel que soit leur niveau d’études. Nous établirons notamment un Pacte national pour l’emploi rural quidevrait toucher plus de 600 000jeunes issus des 12 000 villages et fractions du pays.

 

Certes, nous sommes assaillis deproblèmes quotidiens, mais leur solution ne se construit pas au jour le jour.Voyons loin ! Avec cet ambitieux programme d’action, je veux établir un pacte d’avenir, un engagement fortet contrôlable qui fait appel à toutes les forces du pays. Je veux donner ànotre pays les institutions, les capacités humaines et la puissance économiquequi lui permettront d’ouvrir une nouvelle page dans son histoire millénaire.

 

Mes Chers concitoyens,

La région de Kayes pourrait servird’illustration à nos propositions. Au croisement du rail et de la route, dotéed’un aéroport de classe internationale, de grandes capacités de stockage decarburant, de richesses minières (fer, ciment, or, diamant), la région de Kayesa toutes les caractéristiques d’un véritable « hub » économiquesous-régional.

Dans notre programme, nous prévoyonsentre autres, d’aménager 1.500 ha sur 35 sites dans la région de Kayes.L’impact attendu de ces aménagements est d’assurer la souveraineté alimentairede 250.000 habitants et la création de 15.000 emplois directs et 27.000 emploisindirects notamment pour les jeunes etles femmes.

 

Outre ces aménagements hydro-agricoles,la concrétisation du volet navigation de Manantali achèvera de faire de cetterégion jadis si démunie d’infrastructures un véritable pôle de croissance,bénéficiant de l’énergie de Félou et des facilités qu’offrira le port secmultimodal de Ambidédi.
Voilàprojetées les bases d’un réel décollage économique de la région de Kayes !

 

Cet essor de la région de Kayes seconsolidera par l’apport des Maliens de l’extérieur, que nous saluons ici pourleur patriotisme. Avec eux, nous allons aborder une nouvelle étape de leurcontribution notamment en matière d’aménagements et d’investissements pour ledéveloppement de la région.
La nouvelle approche que nous préconisonsvise à élever le niveau d’efficacité de cette contribution, en créant lesconditions d’un partenariat dynamique Etat-Privé entre la puissance publique etles contributeurs privés de la Diaspora pour la réalisation de projetsd’envergure dans la région.

 

Mes Chers concitoyens,

Oui ! La tâche est immense et elleest historique, au même titre que l’a été l’accession à la souverainetéinternationale il y a bientôt cinquante trois ans. Historique pour le Mali.Historique pour l’Afrique, partout placée face aux mêmes problèmes.

Si vous me confiez la conduite de l’Etat,je serai l’homme de cette transition décisive. J’en fais ici le serment. Aucunintérêt particulier, aucune solidarité de famille, de parti, de clan ne m’endétourneront. Aucune bonne volonté, aucune compétence ne sera écartée pour desraisons d’appartenance politique. D’où qu’ils viennent, l’effort, le labeur, lemérite recevront le soutien de l’Etat. En outre, renforcer la République passera par la promotion des valeursreligieuses, sans qu’il en résulte une citoyenneté particulière. Cependant, lesacteurs religieux seront pleinement intégrés dans les circuits de productionsociale, économique et culturelle pour être de véritables acteurs de développement.

A la fin de la mission que vous meconfieriez, je m’engage à laisser un Etat « propre », un Etat juste,un Etat respecté, un Etat au service d’un Mali citoyen, et d’une Nationréconciliée.
Mes Chers concitoyens,

Pour la troisième fois, depuis que j’aiquitté mes responsabilités gouvernementales, le mois de Ramadan qui approche vanous inviter tous à faire notre examen de conscience. Je dis « tous »parce que dans notre pays de tolérance, quelle que soit notre foi, nouspartageons ensemble les moments importants de la vie spirituelle, la fête del’Aïd-el-Fitr comme la fête de Noël.

A cette occasion, je mesure mesresponsabilités et je demande le secours du Dieu miséricordieux pour engager lepays dans une voie qui réponde à nos aspirations.

 

Ensemble, an ka wuli !
Que Dieu bénisse le Mali !

Je vous remercie.

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