Quasiment menacé depuis plusieurs mois, le village de Dlonguebogou, situé seulement à 50 km de Ségou, est occupé, il y a quelques jours, par les djihadistes. Et les populations sont sous le verrou des terroristes, et subissent toutes sortes d’exactions de la part de ses sans foi ni loi.
L’insécurité est en passe de s’ériger en obstacle pour les paysans et éleveurs du centre du Mali qui vivent essentiellement d’activités agricoles et pastorales. C’est le cas de la région de Ségou où l’insécurité entretenue par les terroristes s’aggrave du jour en jour, depuis l’embargo de Farabougou.
En effet, apprend-on, toute la zone de l’office du Niger est sous une réelle menace djihadiste. Pour preuve : depuis quelques jours, le village de Dlonguebogou, dans le cercle de Ségou, est assiégé par les terroristes.
Selon nos sources, cette situation a commencé, depuis la semaine dernière, quand un habitant du village a été enlevé alors qu’il était parti au champ, près de son hameau par les djihadistes. Dès lors, les villageois sont allés à la recherche de cette personne enlevée et ils sont tombés sur ses terroristes armés qui n’ont pas hésité à tirer à bout portant sur eux. Depuis ses actes, ces personnes, parties à la recherche de leurs proches, sont aussi restées introuvables et les terroristes ont définitivement pris d’assaut le village ; et coupé toutes les voies d’accès vers une autre localité.
Le village, rapportent les mêmes sources, est aujourd’hui complètement entouré de tous les côtés par des terroristes qui sont en train de recevoir des renforts venant d’autres localités de l’office du Niger.
En effet, apprend-on, les villageois sont tous enfermés et n’ont aucun moyen d’aller au champ en cette période d’hivernage et pratiquement toutes les activités quotidiennes sont également aux arrêts.
Rappelons que le village de Dlonguebougou est à seulement 50 km de ville de Ségou et cette était une quasiment menacée depuis plusieurs mois. Les habitants de ce village, désespérément coupé de tous moyens de communication, demandent aux autorités de leur venir en aide pour les libérer de cette occupation, afin qu’ils puissent reprendre le chemin des champs en cette période hivernale.
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