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Centre national de la cinématographie : L’AUTORISATION DE FILMAGE EST BIEN EN VIGEUR

Pour réaliser un film, documentaire ou de fiction, le cinéaste malien ou étranger doit se soumettre à l’obtention d’une autorisation écrite du Centre national de la cinématographie (CNCM), selon la loi N°98-037 votée et promulguée en juillet 1998.

Moussa Diabate directeur general CNCM

Cette directive du gouvernement n’est pas systématiquement appliquée. Elle répond à de nombreux soucis, comme dans la plupart des pays démocratiques, de préservation de l’image et de l’identité culturelle. Le Conseil d’administration de cette structure, lors de sa derrière session , a instruit à la direction de régulariser cette situation, en mettant en application le texte régissant l’autorisation de filmage au Mali . Cette autorisation est délivrée par le CNCM contre payement de la somme de 125.000 Fcfa pour les nationaux et de 500.000 Fcfa pour les étrangers dont 250.000 Fcfa pour la caution et 250.000 Fcfa l’autorisation. Suite à cette instruction, le CNCM a procédé, jeudi 18 mai dans ses locaux, au lancement du nouveau badge et de l’autorisation de filmage dans notre pays. La cérémonie officielle était présidée par le directeur général, Moussa Diabaté en présence de Mahamadou Z. Sidibé, directeur général adjoint de la police nationale, de Salif Traoré, secrétaire général de l’Union nationale des Cinéastes du Mali (UNCM) et de plusieurs autres invités. Selon le directeur général, Moussa Diabaté, les administrateurs ont instruit à la direction d’appliquer la loi. Il s’agit de préserver l’intérêt de notre pays et de nos concitoyens. Si le cinéma demeure une activité culturelle, la production des œuvres requiert des moyens financiers. Mieux, une œuvre cinématographique véhicule l’image d’un pays. C’est pourquoi, elle ne doit pas être réalisée à l’insu des autorités. Nous avons impliqué la police pour faire appliquer les nouvelles dispositions de cette loi. Le bon exemple a été donné par le cinéaste malien, Salif Traoré, le premier à s’acquitter des 125.000 Fcfa pour obtenir l’autorisation de faire son nouveau film. Il était fier quand il nous déclarait : « J’ai eu la chance d’avoir la première autorisation de filmer ». Ce document lui permettra de réaliser son nouveau film sur la confession religieuse, a confié le cinéaste Traoré. Beaucoup de films sont projetés dans les festivals organisés au Mali. Malheureusement ils ne respectent pas l’éthique et la morale de notre pays. Le directeur général adjoint de la police nationale, Mahamadou Z. Sidibé,  a rappelé que la tâche de la police est de faire en sorte que force reste à la loi. Pour relever ce nouveau défi, les protecteurs de la loi travailleront de concert avec la Direction du CNCM pour faire respecter les textes réglementaires en la matière. Toute fraude sera sanctionnée conformément aux textes. La loi N°98-037P-RM du 20 juillet 1998 confie aux policiers la mission de veiller sur la réglementation, le contrôle et la régulation de tous les secteurs de la cinématographie nationale. Selon l’article 109 de cette loi, ce genre d’infraction est passible d’un emprisonnement de trois mois à deux ans, et d’une amende allant de 25 000 à 250 000 Fcfa.

Youssouf DOUMBIA

 

Source: essor

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