Le médecin-chef de l’hôpital du district de la Commune IV, Dr. Abdoul Razakou Abacar Dicko, a fait part de sa satisfaction des travaux de finition du Centre de dialyse qui, selon lui, sera bientôt prêt pour la prise en charge des personnes atteintes d’insuffisance rénale. Il dira que les trois unités permettront également de réduire considérablement la difficulté d’accès des malades aux soins, notamment aux séances de dialyse.
Dans le cadre de ses œuvres sociales, le président de la Transition le colonel Assimi Goïta a décidé de construire trois centres de dialyse à l’hôpital du district de la Commune IV, celui du 34e Bataillon du Génie militaire et au Centre de santé de référence (CS-Réf) de la Commune V.
A en croire le médecin-chef de l’hôpital du district de la Commune IV, Dr. Abdoul Razakou Abacar Dicko, l’infrastructure est presque finie. Elle peut accueillir de 13 à 24 machines de dialyse. S’agissant du personnel qui y travaillera, le médecin-chef Dicko, dira que des agnets ont été déjà identifiés et envoyés au Maroc par le président de la Transition pour une formation.
Ils sont une vingtaine et parmi eux six agents de l’hôpital du district de la Commune IV. “En tant qu’humain, je suis satisfait et en tant que responsable, je ne peux que remercier le président de la Transition pour avoir enlevé une épine de notre pied”, a ajouté Dr. Dicko. A ce jour, il n’y a que le Point G qui dispose d’un tel équipement, l’hôpital privé Luxembourg et Gavardo l’ayant également acquis récemment.
Cependant, la liste d’attente des patients est très longue, et souvent le Point G travaille de 16 h jusqu’à 1 h-2 h du matin. Autrement dit, les appareils tournent 24 h/24 h, ce qui cause souvent le dysfonctionnement de certains appareils. Toutefois, notre médecin chef, croit fort que ces trois centres vont contribuer à faciliter l’accès aux soins, réduire la mortalité et permettre aux personnes atteintes d’insuffisance rénale de vivre normalement. Selon lui, cette maladie est une réalité. Et d’inviter la population à fréquenter les structures de santé à moindre mal. Il leur demande d’arrêter de consommer les médicaments de la rue et les médicaments traditionnels.
A ses yeux, ces médicaments qui ne sont pas dosés, sont souvent à la base de la dégradation du rein jusqu’à conduire à l’insuffisance rénale. Il ajoute que ces médicaments ne sont pas traités par l’Institut national de santé publique, compétente en la matière.
Ibrahima Ndiaye
Mali Tribune