Ils étaient nombreux à effectuer le déplacement à l’intérieur comme à l’extérieur pour prendre part à cette inauguration. Des centaines de personnes y étaient au rendez-vous dans les devantures du centre d’accueil ce lundi matin. Toutes joyeuses, elles attendaient la coupure du ruban, avant d’accéder aux lieux. Initié par l’association Guidimakha Dankha, le centre d’accueil Guidimakha Dankha est l’œuvre des ressortissants de 9 communes dont deux urbaines et sept rurales. Il est composé d’une vingtaine de chambres, un dortoir, une salle de conférence, des bureaux, un restaurant, d’une station radio FM et d’un bâtiment annexe. Le coût de réalisation de ce bâtiment s’élève à environ 248 millions de francs CFA.
Selon le président de l’Association Guidimakha Dankha de France et non moins président de la commission d’organisation, M. Demba Diabira, la construction de ce centre a fédéré l’ensemble de la communauté de Guidimakha. Mieux, il les a rapprochés davantage les uns des autres. « Ce projet nous a permis non seulement de mieux nous connaître, de consolider nos rapports sociaux à travers nos us et coutumes, mais également et surtout de mettre en évidence toutes nos valeurs sociales, ciment de notre riche culture », a martelé Demba Diabira.
Pour le président Diabira, cette œuvre est le symbole de l’unité, l’entente et la solidarité entre les populations de Guidimakha dans leurs diversités (Soninké, Khassonké, Peulh, Maure etc.) Un bel exemple à suivre, estime le président. Surtout dans cette phase cruciale de notre pays, marquée par la destruction du tissu social, de la perte de nos valeurs qui, jadis, faisaient la grandeur de notre Nation.
Yoro Dembélé, porte-parole des maires de Guidimakha Dankha, a pour sa part félicité l’association et les partenaires financiers et techniques pour la réalisation du centre. M. Dembélé de poursuivre que les réalisations de Guidimakha ne se limitent pas à ce centre. « Nous avons eu à mener beaucoup de projets sur le territoire de Guidimakha, notamment dans le domaine de l’eau et l’assainissement. Ce qui a permis de réaliser 44 forages, 128 puisards et des latrines dans les établissements éducatifs et sanitaires », témoigne-t-il.
Oumar SANOGO
Source: Le Démocrate