Après le Ministère Délégué auprès du Ministère de la Santé et du Développement Social chargé de l’Action Humanitaire, des Réfugiés et des Déplacés, le lundi 31 octobre 2022, hier mardi 1er novembre 2022 encore la Banque de Développement du Mali (BDM-SA) était au Centre d’Accueil et de Placement Familial pour un important don de vivres et de non-vivres d’une valeur de 8. 230 .000 F CFA.
La délégation de la BDM-SA était conduite par son secrétaire général, M. Cheick Fantamady Keïta. A cette occasion, la Directrice Nationale Adjointe de la Promotion de l’Enfant et de la Famille au sein du Département de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Sow N’Dèye Diop a reçu ce don des mains de M. Keïta.
Il faut préciser que le don fait au Centre d’Accueil et de Placement Familial par la BDM-SA s’élève à 8 .230. 000 F CFA. Il est composé de 50 cartons d’eau minérale d’une valeur de 250 .000 FCFA ; de 20 cartons de lait Nursie1 d’une valeur de 750 .000 FCFA ; de 20 cartons de lait Nursie 2 d’une valeur de 750 .000 FCFA ; de 100 cartons d’Omo Madar d’une valeur de 750. 000 FCFA ; de 50 savons gros morceaux (24) d’une valeur de 500 .000 FCFA ; 30 savons BT de 16 morceaux d’une valeur de 210.000 FCFA ; de 20 cartons de lait en poudre de 25 kg d’une valeur de 1. 700 .000 FCFA ; de 30 cartons de sucre en poudre d’une valeur de 1 170 .000 FCFA ; de 50 savons liquide flacon d’un litre d’une valeur de 600 .000 FCFA ; de 30 cartons de Cérélac en boite d’une valeur de 930 000 FCFA ; de 10 cartons de Maggie d’une valeur de 240. 000 FCFA ; de10 cartons de tomate concentrée d’une valeur de 380 .000 FCFA.
Le secrétaire général de la BDM-SA, M. Cheick Fantamady Keïta a rappelé que l’objectif de ce don se situe dans trois cadres : « D’abord la Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE) de la BDM-SA. Les remises de dons sont l’une des activités phares annuelles de la BDM-SA. Ça se situe également dans le cadre de l’appel lancé par les autorités nationales à venir en aide aux couches vulnérables de la population. Le troisième aspect est la célébration du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion. Donc, nous avons décidé de venir faire ce don au Centre d’Accueil et de Placement Familial communément appelé la pouponnière. La symbolique est la diversification de nos activités sociales annuelles. C’est une première activité de don de vivres que nous menons au sein de ce Centre. Nous avons fait cela, parce que les autorités nationales ont lancé cet appel afin de venir en aide aux populations dans une situation de précarité », a précisé M. Keïta.
Il estime que le Centre d’Accueil et de Placement Familial est l’une des meilleures structures pour ce genre de don. Selon lui, il s’agit des enfants qui ont été abandonnés par leurs parents, des enfants en situation d’handicap : « Nous estimons que c’est une structure des mieux ciblées », a-t-il ajouté.
Mme Sow N’Dèye Diop a précisé que c’est un sentiment de joie qui l’anime parce que ce n’est pas tous les jours qu’on voit des entreprises comme la BDM-SA faire des dons à des enfants vulnérables, des enfants dans le besoin. Elle pense que ces vivres seront bénéfiques pour les enfants. A ses dires, l’Etat fait de son mieux pour ces enfants parce qu’il injecte plus de 200 millions de FCFA par an pour la prise en charge de ceux-ci. « Aujourd’hui on a 158 enfants, mais par an, on accueille à peu près jusqu’à 400 enfants, parce qu’il y a des sorties et des entrées. Ces dons complètent ce que l’Etat donne. C’est un don qui vient à point nommé. Ce sont des vivres et des non-vivres. L’entretien des enfants n’est pas facile. Pour l’entretien des enfants et le local qu’ils habitent, il y a beaucoup de choses à utiliser comme le savon, l’eau de javel. Si vous voulez nourrir un enfant de zéro à 6 mois, c’est le lait, les Cérélac. Pour les grands enfants, c’est le lait, le sucre. Ces dons seront judicieusement utilisés pour le bien-être de ces enfants », a-t-elle expliqué.
Selon Mme Sow, il y a de grands enfants, des jeunes qui ont dépassé l’âge d’être admis à la pouponnière, mais étant le seul Centre du Mali pour l’accueil de ces enfants, ils sont obligés d’accueillir même ceux qui ont plus de 10 ans. « Aujourd’hui, l’ainée a presque 30 ans. Elle est là depuis à l’âge de 2 ans. Elle est handicapée », a-t-elle ajouté.
TOUGOUNA A. TRAORE
Source: NOUVEL HORIZON