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Centrafrique: 40 morts dans les combats entre ex-rebelles et milices

soldats centrafricains

Les combats, samedi, entre milices paysannes d'”auto-défense” et ex-rebelles désormais au pouvoir ont fait près de 40 morts près de Bouar, dans l’ouest de la Centrafrique, d’après un nouveau bilan communiqué par une source militaire mardi.

“Le dernier bilan des combats de samedi dernier entre milices d’auto-défense et ex-rebelles ont fait près de 40 morts, dont au moins 35 dans les rangs des miliciens, et plusieurs blessés”, a indiqué la source proche du commandement militaire centrafricain.

Un précédent bilan, dimanche, faisait “état de 12 morts”, selon la même source.

Tôt samedi, les milices “munies d’armes de guerre et de machettes” avaient encerclé Bouar, ville située à environ 400 km au nord-ouest de Bangui, dans une région considérée comme acquise à l’ex-président François Bozizé, a expliqué cette source.

M. Bozizé avait été renversé le 24 mars par la coalition rebelle Séléka de Michel Djotodia, investi le 18 août président de transition.

“Ils nous ont attaqués avec des RPG 7 (lance-roquettes) et des Kalachnikov (fusils d’assaut), ainsi que des fusils de fabrication locale”, a expliqué à l’AFP un colonel de l’ex-Séléka blessé et transféré à Bangui, Al Goni Moussa.

“Les combats ont duré plus de 2 heures. Nous avons repoussé les anti-balakas (milices d’autodéfense). Leur chef, François alias “Bokassa” a été tué, son frère et son fils aussi ont été tués”, a affirmé l’ancien rebelle.

D’après la source militaire, le bilan pourrait encore “s’alourdir, vu l’intensité des combats qui ont suivi l’attaque de la base des ex-Séléka et l’aérodrome de Bouar par les milices d’auto-défense”.

“Il s’agit bien d’une rébellion qui se met en place. Ceux qui sont derrière cette rébellion ont revendiqué d’ailleurs les attaques de Bossangoa et Bouca”, dans le nord-ouest du pays, a commenté sous couvert d’anonymat une source à la présidence centrafricaine.

Début septembre, les attaques de ces milices paysannes surnommées “anti-balakas”, jusqu’alors inconnues, avaient fait près de 100 morts dans la région de Bossangoa.

Les exactions sans fin d’ex-rebelles ont provoqué des violences inter-communautaires qui menacent de prendre un tour religieux entre chrétiens, qui constituent la grande majorité de la population, et musulmans.

Les combattants qui formaient les rangs de l’ex-rébellion se revendiquent de confession musulmane et M. Djotodia est le premier président musulman de l’histoire du pays.

Source : Jeune Afrique

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