Des employés de la Cellule Technique des Reformes du Cadre des Affaires (CTRCA) accusent leur directrice Mme Keita Zeynabou Sacko, de gestion catastrophique, de détournement de fonds de carburant et de matériels informatiques. Des accusations que la première responsable de cette structure dément.
Gestion très catastrophique, détournement de fonds de carburant et de matériels informatiques, tels sont les griefs formulés par des employés, qui requièrent l’anonymat, de la Cellule Technique des Reformes du Cadre des Affaires contre leur directrice, Mme keita Zeynabou Sacko. Selon nos sources, depuis son arrivée à la tête de la CTRCA, en juillet 2014, la directrice gère la structure comme sa propriété privée parce qu’elle était une protégée de l’ex premier ministre Moussa Mara. « Depuis son arrivée, chaque jour apporte son lot de scandale. Tout y passe, de la gestion du personnel en passant par le carburant et l’achat de matériels informatiques », nous révèlent nos sources. Ainsi, ajoute la source, le carburant de la cellule pour le quatrième trimestre 2014, acheté pour un montant de 5 000 000 FCFA, est partagé de façon inégale entre les employés. Les cadres qui sont du même bord que la directrice toucheraient 400 000 FCFA de carburant. Par contre, à diplôme égal, il y a des cadres qui ne touchent que 100 000 FCFA et 150 000 FCFA alignés au carburant du planton, chauffeur, stagiaire, portier et laveur de véhicule à la cellule. La directrice, elle-même, s’octroie, sur les 5 000 000 FCFA de carburant, 2 800 000 FCFA (560 Tickets de 5 000 FCFA). La directrice est, aussi, accusée, par nos sources, de s’être accaparée, après l’achat de matériels informatiques, de deux tablettes de marque Samsung venant d’un fournisseur.
En outre, il est reproché à la directrice de dilapider les ressources de l’Etat. En effet, explique nos sources, la location de l’immeuble (immeuble Oumar Niangado dit Petit Barou) qui abrite la CTRCA est de 2 130 000 FCFA par mois alors que l’Etat se serait engagé pour 800 000 FCFA. Ces« comportements » de la directrice, selon nos sources, interpellent, fortement, le nouveau ministre de tutelle en charge de la Promotion de l’Investissement et du Secteur Privé pour apporter une solution à la souffrance de l’Etat et des agents qui travaillent dans cette structure. Contactée par nos soins, la directrice s’est contentée de démentir et dit ne pas être au courant des « faits » qu’on lui reproche. « Je ne suis pas du tout au courant de détournements de fonds de carburant et de matériels informatiques »,a-t-elle dit.
Source: Autre presse