Dans la mouvance de la journée internationale de la femme, la Fédération nationale des jeunes filles et femmes pour leur autonomisation (FENAJFA) en collaboration avec le Projet d’appui à la lutte contre la corruption pour et par l’égalité des genres (LUCEG) a organisé une journée d’information sur les enjeux et les défis de la loi La loi 2015- 52 : les défis et les enjeux de son application pour le respect des droits des filles et des femmes au Mali. La cérémonie d’ouverture était présidée par la Directrice exécutive de la FENAJFA, Mme TOURE Ramata DIAKITE, en Présence de Mahamadou KEITA, représentant du Maire de la Commune III du district de Bamako, et des partenaires techniques et financiers, dont l’institut Affaires Mondiales Canada.
L’objectif était de faire un plaidoyer lors de la célébration de la journée internationale des femmes, pour le respect des dispositions de la Loi 2015-052 promouvant le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives. La journée a regroupé les femmes leaders et d’autres leaders d’opinion en faveur de la promotion de la femme et de la petite fille.
Dans son mot de bienvenue, le Maire Mahamadou KEITA a indiqué que cette journée était d’une importance capitale à cause du thème et l’engagement des femmes du Mali pour la mise en œuvre de cette loi qui est, selon lui, une solution idoine pour les défis qui entachent l’égalité hommes/femmes dans différents domaines. Il a ainsi facilité les organisateurs de cette journée.
Dans son allocution, Mme TOURE Ramata DIAKITE a affirmé que cette activité est non seulement une occasion de plaider auprès des acteurs et des décideurs pour la mise en œuvre effective de La loi 2015- 52, mais aussi une occasion de rendre hommage aux braves dames du 08 mars au Mali. Elle a cité la première femme députée au Mali Mme Haoua KEITA, Mme Sira DIOP, Mme Fatoumata Siré DIAKITE, Mme Bintou Founé SAMAKE, entre autres.
Selon elle, ces dames se sont battues corps et âme et certaines continuent de se battre pour que le rôle et la place des femmes maliennes leurs reviennent. Pour en venir aux objectifs spécifiques de la journée, Mme TOURE a expliqué qu’au moins 100 filles et femmes sont sensibilisées et mobilisées en vue du plaidoyer pour l’application de la Loi 2015-052. Cela permettra de lutter contre les pratiques discriminatoires et corruptrices contre les filles et les femmes. « Ainsi, deux messages de plaidoyer en faveur du respect de la Loi 2015-052 et de l’application des mesures qui y sont prévues seront transmis aux autorités administratives, à la fin des travaux », a-t-elle dit.
Elle précisera que le Cabinet du premier Ministre, le Ministère de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, le Ministère de la Justice, des droits de l’Homme, le Ministère de la fonction publique, le Ministère de la jeunesse et des sports, Chargé de l’instruction civique et de la construction citoyenne, le Conseil national de transition, le Conseil social et économique et le Haut conseil des collectivités du Mali recevront ces plaidoyers issus de cette journée d’échange et surtout la proposition d’un plan détaillé de la mise en œuvre de la Loi 2015-052.
Signalons que toutes les organisations de la société civile partenaire de la FENAJFA et du projet LUCEG à Bamako et Koulikoro ont été associées à cette journée.
PAR Christelle KONE
Source : Info Matin