Notre histoire regorge d’exemples d’hommes et de femmes qui se sont libérés du joug de l’invasion et de l’oppression depuis l’époque des grands empires (empire du Ghana, du Mandé, du Songhoi etc.) jusqu’à celle des royaumes (royaume bambara de Ségou, massassi du Kaarta, royaume du Macina etc.). Nous devons commencer à adopter des comportements radicaux pour en finir avec tous ceux qui ont signé un pacte avec le diable et qui continuent de verser le sang des innocents afin de pouvoir honorer à leurs engagements. Depuis le début de cette crise, combien d’enfants ont été tués ? Combien de femmes ont été violées? Combien de personnes ont fui leur maison abandonnant parfois leurs bétails? Qu’avons-nous fait pour mériter ce sort de vivre dans la violence et la terreur sur la terre de nos ancêtres? Ceux qui ne veulent pas de nous chez eux ont-ils le droit de venir semer le chaos et la désolation chez nous?
Le temps est venu pour aider le peuple à comprendre la situation dans laquelle il a été mis sans avoir été consulté. Au Mali le “Faso” est sacré et pour rien au monde on ne doit trahir la confiance de ses enfants, de ses frères et sœurs, de ses pères et mères, de ses tantes et oncles, de ses grands pères et grandes mères. Tous les maliens sans exception et sans retenue ont cru au Kankeletigui et ont exprimé leur suffrage en lui en se disant qu’il est le digne héritier de Soundjata, Soumangourou, Firoun, Babemba capable de redresser la situation.
Hélas! Chaque minute qui passe leur espoir se rétréci et chacun se pose la question si le Kankeletigui est encore maître de sa parole. Au Mali la parole donnée ne peut être reprise au risque de perdre son honneur. Le bateau Mali ne chavirera pas car encore nous avons des anonymes qui croient encore en ce pays et qui se battent nuit et jour pour que l’ennemi ne réussisse pas dans son plan machiavélique.
Ici et maintenant chaque malienne et chaque malien doit s’engager individuellement et de manière permanente à dénoncer sur sa page Facebook l’occupation illégale de notre pays. Nous devons assumer notre responsabilité devant l’histoire car chaque acte que nous poserons aura un impact sur notre avenir. Nous avons un moyen d’éviter le pire pour notre pays et c’est un moyen qui pèse très lourd sur l’envahisseur et qui ne nous coûte presque rien: la désobéissance civile.
Avant de commencer cet acte digne d’un patriote chaque citoyen doit acquérir une connaissance réelle de soi-même qui constitue l’essence de l’être humain. Une sagesse Bamanan ne dit-elle pas que “la connaissance de soi est prioritaire à la connaissance du cheval et à la connaissance de l’eau”. De nos jours, le pire ennemi du lobby financier, et le meilleur allié de l’humanité, est une personne autodidacte, qui a lu, compris, qui a une maîtrise de soi et qui marche les yeux ouverts.
La Rédaction