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CANDIDAT ADEMA-PASJ A LA PRESIDETIELLE DE 2018 : L’équation à plusieurs inconnues

L’Adéma-PAJS  a présenté samedi ses vœux de nouvel an à la presse malienne au siège du parti à Bamako -Coura. Comme les années précédentes, c’est une véritable équation  pas à double, mais à plusieurs inconnues qu’il va falloir résoudre afin que l’Abeille retrouve son lustre d’antan.

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 Tiémoko Sangaré, président de l’Adéma-PASj, a, au nom des membres du Comité exécutif (CE) et des militants présenté les vœux de nouvel an du parti à la presse malienne. Une presse dont la Ruche  à vanter  les  mérites tout en  l’encourageant à informer sainement en mettant un accent particulier sur le professionnalisme et la compétence.
L’Adéma-PASJ est à un tournant décisif de son histoire avec l’élection présidentielle qui pointe à l’horizon. Et la première équation à résoudre est de se trouver un candidat. S’agira-t-il d’un candidat qui sortirait de ses propres rangs ? Il est encore tôt de le dire et le principal conférencier ne s’y est pas hasarder la question. Témoko Sangaré a affirmé qu’une commission est déjà à pied d’œuvre pour élucider ce point. Il va falloir donc attendre les résultats de cette commission et les débats qui sortiront de la base.
S’agira-t-il d’un soutien à l’actuel président, Ibrahim  Boubacar Keita. Voilà la seconde équation qui se dresse dans le calendrier des Rouges et Blancs. Ibrahim Boubacar Keita, on le sait, sera candidat à sa propre succession. En tous les cas, l’ex-secrétaire général du RPM, Bocary Treta, devenu  président à l’issue des travaux du dernier congrès ordinaire du RPM l’affirme et le répète à qui veut l’entendre : « IBK sera réélu en 2018 ». D’ailleurs, tout  le travail politique qui s’opère au sein du RPM et  dans certaines formations politiques de la majorité  présidentielle ne  serait-il pas destiné à faire réélire IBK ? Et à l’analyse, l’on s’aperçoit que le PASJ participe à cette œuvre de reconduite d’IBK, malgré  une gestion de plus en plus décriée par la population qui cherche non pas à vivre, mais à survivre. Et surtout  parce que il apparaît de plus en plus que l’Adéma-PASJ est incapable de se défaire de la majorité présidentielle  « mal au point » comme l’a dit Tiémoko Sangaré himself.
Troisième équation comment le CE Adéma parviendra-t-il a se défaire d’IBK avec  qui il a, semble-t-il, signé une sorte de pacte dont les contours restent flous nonobstant les explications de  Tiémoko Sanagaré qui nous apprennent que le soutien de l’Adéma-PASJ à IBK tourne autour de deux points essentiels que sont la stabilité du pays et les valeurs qu’ils ont en partage. En effet, le RPM et l’Adéma-PASJ sont tous deux membres de l’Internationaliste socialiste.
La commission  mise en place pour analyser et explorer les conditions idoines à une candidature de l’Abeille à la prochaine  présidentielle est du déjà vu. Et même si  Tiémoko Sangaré, se montre rassurant  quant à l’issue heureuse des travaux de cette commission,  la réalité est que ça toujours  tourné au fiasco.
Idem pour la reconstitution de la grande famille Adéma. Depuis plusieurs années, si ce n’est maintenant une décennie, le CE du parti s’y met. Mais, «  pas de fumée ni feu » dit un adage bambara.
L’année 2018 s’annonce décidément rude pour le PASJ quand bien même elle a affiché une relative bonne santé aux termes des élections communales avec ses 3 députés aux législatives partielles, 142 maires et 1870 conseillers lors des communales du 20 novembre 2016, faisant d’elle la deuxième force politique du pays.
Et la dernière équation ce sera bien sûr comment le candidat Adema-PASJ pourra se démarquer de la gestion du régime.
Source: lesechos

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