Alors qu’ils restaient sur deux médailles de bronze (CAN 2012 et 2013), les Aigles du Mali ont connu une désillusion en 2015  lors de la Coupe d’Afrique des Nations  disputée en Guinée Equatoriale à la suite d’une élimination à l’étape des poules par tirage au sort favorable à la Guinée. Pour leur retour en Afrique centrale, le capitaine Yacouba Sylla et ses partenaires se doivent de redorer le blason deux ans après la mésaventure équato-guinéenne. Et l’entrée en lice à la CAN 2017 ce mardi 17 janvier face à l’Egypte est une bonne occasion de frapper fort (19h GMT).

Pour leur 10e participation à une phase finale de CAN cette année, les Aigles sont donc investis d’une mission de rachat afin de ne pas casser l’élan amorcé par le football malien. Les Aigles cuvée 2017, c’est une équipe mixte composée de 13 joueurs matures et d’une bonne dizaine de jeunes talents qui découvrent pour la première fois une phase finale de CAN. Ce beau mixage concocté par le sélectionneur Alain Giresse a permis au Mali de se qualifier avec brio à une journée de la fin des éliminatoires avec à la clé 5 victoires et un nul en 6 journées disputées. De bon augure pour la phase finale au Gabon où il avait réussi en 2012  à monter sur le podium pour la première fois depuis la CAN Yaoundé 72 ? “Le leitmotiv c’est de faire un bon match. Je  ne vous dis pas comment. Je ne vais pas dévoiler  comment on va opérer ce match là, mais fatalement c’est de faire un bon résultat dans ce premier match.”, répond Alain Giresse avant de porter son jugement sur son adversaire:“l’équipe égyptienne est une équipe solide avec des joueurs de qualité, d’expérience. Des joueurs qui se connaissent beaucoup et qui évoluent pour beaucoup dans le même club.”  En 22 participations à une phase finale de CAN, l’Egypte qui croise le Mali pour la 2e fois se méfie d’une formation restant sur une victoire sur elle. C’était un 2 avril lors de la CAN 94 sur l’unique réalisation de Soumaïla Traoré . “On se méfie beaucoup des joueurs maliens qui ont de grands gabarits et qui sont très physiques. Chaque équipe tentera d’imposer sa stratégie. Ma stratégie m’indique que je dois placer des joueurs qui pourraient gagner. Je mettrai les joueurs les plus utiles aux postes qu’il faut pour qu’on puisse gagner ce premier match. Il est toujours important de commencer une compétition par la victoire. Ça nous mettra beaucoup plus en confiance en vue des prochains matches.’’, a expliqué pour sa part le technicien portugais des Pharaons, Hector Cuper.

Source : Maliactu.info