De la lutte contre la pauvreté à la refondation de l’école malienne, l’emploi des jeunes, la situation des femmes, la réconciliation nationale, la sécurité, le monde rural sans oublier l’économie, bref les 28 candidats à l’élection présidentielle du 28 juillet se sont longuement prononcés sur  les différents sujets à la faveur de l’ouverture de campagne. Les grosses pointures comme les petits calibres, utilisent tous des mots nationalistes pour marquer des points auprès des électeurs. L’essentiel, c’est l’amour du pays et une saine compréhension des préoccupations maliennes. Faites une bonne lecture des réactions suivantes.

Soumaïla à Mopti :

 « Faire du Mali le cœur de l’Afrique de l’Ouest »

« Le Pacte pour l’émergence est puisé à la source de notre passé glorieux avec l’inspiration et la force capables de propulser le Mali plus haut, plus fort, et le plus rapidement possible. Je propose à cet effet, le Pacte pour l’émergence parce que je connais le dynamisme de tous mes compatriotes. Ouï chers Compatriotes, je connais votre ardeur au travail et votre génie inventif à l’image des Maliens de l’extérieur : la diaspora est une chance pour notre pays. Avec le Pacte pour l’émergence, je veux faire du Mali le cœur de l’Afrique de l’Ouest, le pays du dynamisme, le pays de la créativité, le pays où il fait bon vivre, le pays où la croissance économique va de pair avec la justice sociale.»

I.B.K au stade du 26Mars de Bamako :

« Je veux recoudre le tissu national abîmé, déchiré… »

« Si vous me donnez votre confiance, l’une de mes priorités sera la réconciliation nationale. Je veux recoudre le tissu national, abîmé, déchiré par des mois de crise. Pour réussir, j’appellerai à un vaste dialogue national. C’est une urgence absolue. Je convoquerai les Assises nationales du Nord avant la fin 2013.

Cette plateforme réunira toutes les composantes communautaires du Nord du pays, les forces politiques, les chefferies traditionnelles, les représentants de l’administration locale et centrale, des experts et des représentants de la société civile. »

Choguel Maïga, Candidat du M.P.R à KOUTIALA

Former l’homme, acteur de développement

«Tout a été dit à propos de insuffisances dont souffre notre école. Différents diagnostics ont été posés. Différentes solutions ont été proposées. Mais le mal perdure et ne cesse de s’aggraver. La solution, se trouve non plus entre les mains des spécialistes de l’éducation, mais entre celles du peuple…Ma vision de l’école est celle d’une institution qui permette de proposer tout en restant nous-mêmes et d’être compétitifs aussi bien dans la sous-région qu’au niveau international »

Dramane Dembélé dans la capitale du Kénédougou :

Le candidat de l’Adéma dans ses envolées lyriques

« Ma voix c’est le cœur de tous les blessés dans leur fierté par la longue chronique d’un chaos qui a menacé de s’installer durablement dans les deux tiers de notre territoire.La difficulté n’est pas la frontière érigée devant notre détermination à changer la vie sans changer le pays. Au contraire changeons ce pays pour en faire définitivement un espace rayonnant sur la scène africaine et mondiale. »

Racine Seydou Thiam, de la  Convergence d’Actions pour le Peuple :

Soyons francs devant le peuple !

« Je ne vais ni  faire de promesses mirobolantes ni formuler de vœux pieux. Je dis ce que je pense et je ferai ce que je promets. Ensemble, nous sommes capables Et c’est ensemble que nous relèverons les défis du développement…Le Mali dont je rêve sera un Mali où chaque citoyen vivra en harmonie. Et le projet de société que je propose est un contrat où il y a des Droits et des Obligations ».

Modibo Sidibé des FARE à Kayes :

« Il n’est pas question de me détourner de mon objectif »

« J’en fais ici le serment. Aucun intérêt particulier, aucune solidarité de famille, de parti de clan ne me détourneront de mon objectif.Aucune bonne volonté, aucune compétence ne sera écartée pour des raisons d’appartenance politique. D’ou qu’ils viennent, l’effort, le labeur, le mérite recevront le soutien de l’Etat.»

B.COULIBALY