Une journée d’échanges sur le bon déroulement de la campagne de commercialisation du coton graine 2015-2016 en zone Office de la Haute vallée du Niger (OHVN) a réuni, hier, les acteurs de la filière dans les locaux de l’office. C’était en présence de plusieurs officiels dont le directeur général de l’OHVN, le Dr Mamadou Kané, le représentant de la CMDT Holding, Ousmane M. Traoré, le représentant de l’Union nationale des sociétés coopératives des producteurs de cotons (UR- SCPC), Seydou Coulibaly.

La production de coton graine de qualité dans sa zone est l’un des challenges que l’OHVN doit relever aujourd’hui pour regagner sa place d’antan. Et c’est pour cela que sa direction générale a convié les différents acteurs de la filière, à cette rencontre intitulée : « Journée d’échange sur les dispositions pratiques à prendre pour le bon déroulement de la campagne de commercialisation du coton graine 2015-2016 en zone OHVN ».
Cette rencontre, a expliqué le directeur général de l’OHVN, permet principalement « de proposer des voies et moyens permettant d’accompagner les sociétés coopératives de producteurs de coton dans l’organisation de la commercialisation du coton graine de qualité dans un temps optimum afin de leur garantir une marge bénéficiaire considérable ».
Pour Ousmane M. Traoré, conseiller technique agronomique à la direction générale de la CMDT, les attentes sont nombreuses. « La présente rencontre doit pouvoir permettre une bonne organisation des opérations de commercialisation, c’est-à-dire l’évacuation du coton des coopératives vers les usines et le paiement rapide aux producteurs. Ensuite, elle doit permettre une mise en place rapide des engrais. Elle doit enfin permettre l’amélioration de la qualité du coton ou au moins la maintenir. Le succès du coton malien sur le marché international, c’est bien sa qualité. Donc comment faire pour maintenir ou améliorer la qualité de notre coton voilà entre autres questions auxquelles il nous faut trouver des réponses au cours de cette rencontre ».
La faible pluviométrie de cette année est un autre problème qui a joué sur la production de coton. Mamadou Kané a précisé à ce propos que « les prévisions initiales de 16.180 tonnes ont été revues à la baisse (15.000 tonnes) à cause de l’irrégularité des pluies qui ont causé l’abandon de superficies en début de campagne (poches de sécheresse) et des pertes de production (pourriture de capsules) en fin octobre ».
K. DIAKITE

source : Essor