Elles étaient nombreuses à se réunir au sein du camp Soundiata, hier, afin d’apporter leur soutien aux militaires du CNSP pour une transition militaire. Dans les audios qui nous sont parvenus, elles expliquent leurs conditions de vie déplorables ; les situations dans lesquelles leurs maris et enfants se battent au front. Selon elles, la CEDEAO ne doit pas s’immiscer dans le choix de celui qui doit diriger la transition.
Et elles finissent par ces mots : nous avons plusieurs enfants ici qui n’ont pas connu leurs pères partis sur le champ de l’honneur. Certains sont morts là-bas et ceux-là qui sont revenus des années après, leurs enfants avaient du mal à les reconnaitre. Alors il est temps que ça change. Pas question de civil à la tête de la transition, mais un militaire. Tout en avançant d’autres arguments, avec des pancartes à l’effigie des chefs du CNSP, elles évoquent les exploits des militaires en un laps de temps. Pour illustrations : la résolution de la crise scolaire, le rapatriement des corps des militaires tombés sur le front. Un dernier aspect qu’elles trouvent inédit, car les autorités précédentes n’ont jamais agi de la sorte afin de procéder à l’enterrement dans la dignité des militaires morts sur le terrain.
La rédaction
Source: Journal le Pays-Mali