Une otage de Chibok ferait partie des deux filles que Boko Haram voulait utiliser ce vendredi 25 mars pour perpétrer un attentat suicide à Limani, dans le nord du Cameroun.

Mais plus promptes, les forces d’autodéfense les ont chopées avant qu’elles n’aient pu déclencher leurs charges, apprend-on de Le Figaro.

Une otage de Chibok livre des secrets sur Boko Haram.

Une otage de Chibok vient d’être sauvée de justesse d’une mort certaine à Limani dans l’Extrême-Nord du Cameroun, ce vendredi. Porteuses d’engins explosifs, les deux filles avaient pour mission de se faire exploser dans cette localité. Mais bien avant de mettre à exécution leur plan, les groupes d’autodéfense les ont interceptées avant de les remettre aux soldats de la Force multinationale mixte (Fmm) présentes dans la zone.

Une fois aux mains des autorités, la supposée otage de Boko Haram, kidnappée à Chibok, serait passée aux aveux en déclinant son identité et surtout sa provenance. Ce à quoi Raymond Roksdo, le chef de l’administration locale a vite fait de réagir : « L’une d’elles a en fait déclaré qu’elle faisait partie des otages de Chibok. Elle a une quinzaine d’années. Nous sommes en train de vérifier parce que, côté nigérian, ils ont les noms et les photos de ces filles. »

Notons que dans la nuit du 14 au 15 avril 2014, 276 lycéennes originaires du Nigeria ont été enlevées par des combattants issus des rangs de Boko Haram. Plus d’une cinquantaine d’entre elles ont pu échapper à leurs ravisseurs, mais environ 200 sont restées captives, mariées de force ou forcées à combattre. Leur rapt a crée un véritable émoi planétaire qui a suscité la naissance du slogan « Bring back our girls ». Traduisez en français « ramenez-nous nos filles ».

Source: Afrique sur 7