Fin du suspense à Addis-Abeda. C’est ce samedi en Ethiopie que la Confédération africaine de football a officialisé les noms des pays qui vont abriter les Coupes d’Afrique des nations 2019 et 2021. Deux lauréats qui sont respectivement le Cameroun et la Côte d’Ivoire, préférés à l’Algérie, la Guinée et la Zambie. Les deux dossiers ont le plus convaincu les 14 membres de la Commission permanente de la CAF et vont permettre aux deux pays d’accueillir chacun une seconde édition de la CAN après celles de 1972 et 1984.
Initialement prévue pour ces deux attributions, la cérémonie s’est poursuivie au final avec la désignation de la Guinée pour l’organisation de la CAN 2013. Annoncée plus légère sur le papier, la candidature guinéenne a fini par convaincre la Commission de la CAF, avec notamment la mise en avant de la population locale au cœur de la participation. L’instance laisse donc 9 ans aux Guinéens afin d’être prêts pour ce qui sera la première phase finale d’une CAN dans le pays de Titi Camara.
Algérie et Zambie en pôle pour 2017 ?
De leur côté, Algérie et Zambie, les grands perdants du jour, vont devoir se consoler et le cas échéant se reporter sur la CAN 2017, avec le nouveau désistement de la Libye. Pour cela, il leur faudra déposer un dossier de candidature auprès de la CAF avant le 30 septembre… et concourir face à l’Ethiopie, au Ghana, au Kenya, à la Tanzanie et au Mozambique.
Pourtant arrivés sur le sol éthiopien avec des dossiers plus solides, notamment pour ce qui est des garanties financières, les deux ont-ils été écartés pour ensuite attribuer à l’un d’eux la CAN 2017 ? Les Libyens forfaits comme pour 2013, où ils ont été remplacés au pied levé par l’Afrique du Sud, la CAF doit pouvoir compter sur un pays dont les installations seront prêtes d’ici trois ans. Ce qui devrait être le cas pour les Algériens et les Zambiens. Réponse courant 2015 pour connaître le lauréat.