C’est une interrogation qui est aujourd’hui sur toutes les lèvres au grin. Les membres se demandent si toutefois les autorités de la transition pourront organiser le scrutin référendaire dans tout le Mali. Selon eux, la situation sécuritaire dans certaines zones du pays prouve à suffisance l’impossibilité de tenir ces élections sur toute l’étendue du territoire.
En effet, les membres font allusion à certaines zones du centre du pays et surtout de Kidal dont les populations semblent moins concernées par la situation à Bamako. En tout cas au grin, les membres voient mal la tenue de ce référendum. Car, disent-ils, à Bamako, la majorité de la classe politique se dresse déjà contre sa tenue. Certains religieux aussi montrent leur refus. Cela ajouté à l’insécurité qui règne dans une bonne partie du pays, les membres se disent pessimistes quant à sa réussite.
Par ailleurs, à entendre les membres du grin, la constitution est l’identité même d’un pays, elle est très importante pour qu’une portion des Maliens soit privée de son adoption ou pas. Ils restent convaincus que la constitution n’a pas pour unique objet de déterminer la forme de l’Etat, d’organiser les institutions et de déterminer les règles de production des normes. Ils pensent aussi qu’elle est un acte fondateur par lequel une société se constitue une identité et décide de l’ordre sociétal voulu.
En particulier, la constitution consacre des droits et libertés fondamentaux et définit les modalités de leur protection et se présente comme un acte de limitation des pouvoirs.
Ibrahima Ndiaye
Source : Mali Tribune